«Le domaine brassicole est en pleine expansion» -Jean-François Lambert

Malgré le nombre grandissant de microbrasseries qui voient le jour et l’intérêt de plus en plus marqué des consommateurs beaucerons et québécois pour le domaine brassicole, le Québec accuse un retard par rapport aux États-Unis, estime l’épicier du Rock Café, Jean-François Lambert.

Le spécialiste des bières de microbrasseries à Saint-Georges indique que le Québec est en très en retard par rapport, entre autres, à la Nouvelle-Angleterre, qui a une cinquantaine d’années d’expérience du côté de la bière artisanale. Cinq pour cent de la population boit des bières de microbrasseries, qui représentent 10 % du marché de la bière. «Il s’agit d’une industrie jeune, malgré son effervescence. Ce qui s’en vient, ça va être 100 fois ça», explique l’épicier. Depuis quelques années, un journal sur la bière a vu le jour, tout comme se multipliés le nombre de microbrasseries, le nombre de bières, de produits dérivés et de festivals.

«Les gens sont de plus en plus portés à essayer de nouvelles choses. Les accords bières et nourriture ou bières et fromages se développement», ajoute M. Lambert. Les dégustations de bières ont pris le dessus, pour bien des consommateurs sur la consommation de bières vendues par les grands brasseurs. «La mentalité de boire 12 bières une en arrière de l’autre n’est plus là. Les gens prennent le temps de prendre un <I>break<I> pour déguster. C’est le type de bière que l’on ne boit pas en faisant autre chose comme son gazon».

Nouveautés chaque saison

M. Lambert explique que les brasseurs québécois créent des nouveautés qui se suivent de saison en saison. Au printemps, les bières à l’érable ou aux petits fruits et fleurs de printemps. Les blondes pures sont particulièrement des bières d’été, tout comme les bières fruitées. À l’automne, ce sont les bières foncées et plus alcoolisées qui sont à l’honneur alors qu’en hiver, on retrouve des bières de Noël plus épicées et des vins d’orge.

«Les gens suivent les produits et dégustent à l’année maintenant. À Saint-Georges, on a une clientèle avisée et fière de participer à la découverte de nouveautés», ajoute l’épicier qui se fait un devoir de respecter les clients et de faire découvrir des produits selon les goûts de chacun.