Nouveau contrat de cinq ans à l’usine Canam de Saint-Gédéon

Les salariés de production de l’usine Groupe Canam, à Saint-Gédéon-de-Beauce, ont entériné à 94 % une nouvelle convention collective le 7 août en assemblée générale. Rétroactive au 1er février 2021, l’entente est d’une durée de cinq ans.

Ce contrat de travail prévoit des augmentations du tarif horaire variant de 1,70 $ à 2 $ pour l’ensemble des employés. La prime de soir passe de 0,60 $ à 2,50 $. Groupe Canam cotisera à 5 % dans le régime de rentes des employés (au lieu de 3,5 %) dès le 1er janvier 2022.

La semaine de travail de quatre jours pour les quarts de jour et un jour férié supplémentaire figurent aussi dans l’entente. La progression des salaires sera plus rapide pour les nouveaux employés qui atteignent le haut de l’échelle (trois ans au lieu de cinq). À l’embauche, un employé gagnera entre 23,67 $ et 24,93 $ l’heure et même plus, selon l’expérience et l’occupation.

Pour les travailleurs allant vers la retraite, certains groupes de salariés recevront une prime de reconnaissance dès l’an prochain.

D’autres conditions de travail ont été améliorées, notamment en matière de vacances, heures supplémentaires, bonis à la signature de la convention et différents éléments de nature financière.

« Avec la signature de cette convention collective, nous visons à valoriser adéquatement la contribution des travailleurs, qui, pour plusieurs, nous sont fidèles depuis de nombreuses années. Avec les nouvelles conditions offertes, nous espérons aussi attirer un plus grand nombre de candidats, ainsi que le retour d’anciens employés », mentionne Dimitri Couture, représentant de la partie patronale et directeur senior des ressources humaines Canada.

Les employés sont affiliés au syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), section locale 501.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle qui reflète l’engagement des deux parties à poursuivre la croissance de l’entreprise et réaliser les objectifs d’affaires communs. L’ouverture d’esprit et la compréhension globale des réalités et enjeux ont été un point marquant des rencontres de négociations, qui se sont déroulées dans le plus grand respect », souligne Daniel Nadeau, directeur des TUAC 501 pour l’Est-du-Québec.