Le CSSBE prêt à accueillir les élèves

Depuis le lundi 30 août, les quelque 18 600 élèves du Centre de services scolaire Beauce-Etchemin (CSSBE) sont de retour en classe pour une rentrée qui est, disons-le, pas encore tout à fait normale.

En effet, la COVID-19 continue de planer au-dessus de la tête des élèves qui devront continuer à porter le masque, sauf une fois assis à leur bureau. « Malgré tout, c’est important qu’ils soient maintenant en présence dans les écoles », indique le directeur général du CSSBE, Fabien Giguère.

Le ministère de l’Éducation et la Santé publique a établi des mesures à suivre en cas d’éclosion qui devraient permettre de garder le plus d’élèves possible en classe. « Nous avons déjà les grandes lignes et des rencontres avec la direction de la Santé publique de Chaudière-Appalaches sont prévues », a indiqué M. Giguère.

Éteindre des petits feux

À quelques jours de la rentrée, M. Giguère indiquait qu’il reste encore certains petits détails à régler, en particulier en ce qui concerne l’embauche de personnel.

« Tous les ans, nous avons de la difficulté à combler l’ensemble des postes, et c’est pire cette année. Nous devrions quand même avoir tout notre personnel enseignant puisqu’il ne reste qu’une dizaine de postes, pour la plupart à temps partiel. Mais la situation est plus difficile dans certains secteurs comme les techniciens en éducation spécialisée et les éducatrices en garderie ».

Tous les corps d’emploi sont touchés par cette pénurie de personnel, estime M. Giguère.

Par ailleurs, dans le domaine du transport scolaire, le fait de devoir assigner une place précise à chaque élève cause aussi du souci. « Dans certains cas, des élèves doivent prendre plus qu’un autobus, ce qui augmente la complexité ». Mais le tout devrait être réglé sous peu.

Remerciements

M. Giguère tient à remercier tous les enseignants et les membres du personnel pour leur capacité à s’adapter lors de cette période de grands chamboulements. Il remercie également les élèves et leur parent pour leur patience et leur résilience.

« Tout le monde veut faire de l’école un espace plus naturel pour l’apprentissage de nos enfants », conclut-il.