Un laboratoire de sciences en plein air à Cumberland 

ENVIRONNEMENT. Le 23 septembre, cent étudiants en Sciences de la nature au Cégep Beauce-Appalaches ont participé à la troisième édition d’un laboratoire plein-air dans la Réserve naturelle de la Cumberland, secteur marais Poulin.

Cette activité, possible grâce à la collaboration de l’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC), avait deux objectifs bien distincts. Elle a invité les étudiants à développer leur sens de l’observation, en exécutant de l’échantillonnage de trois êtres vivants dans quatre environnements différents.

Bruno Gilbert, enseignant en biologie et responsable de l’activité, et ses collègues, Frédéric Fortier et Vincent Guillemette, ont voulu réaliser une activité éducative. Les enseignants ont tenu à montrer aux participants l’importance de la diversité des milieux humides par ses fonctionnalités, malgré son esthétisme moins attrayant.

« Il est important de faire comprendre aux étudiants que les carottes ne poussent pas dans les tablettes d’épicerie. On veut vraiment leur montrer que la diversité est au centre du maintien de l’équilibre dans l’environnement », explique M. Gilbert.

Pour le responsable, le territoire appartenant à l’APMHC est idéal pour l’exécution des recherches alors qu’il est vaste, diversifié et peu modélisé par l’humain. « Pour la perspective des sciences naturelles, les milieux humides sont une richesse. Ils permettent de fixer les nuisances en plus d’être riche en diversité », mentionne-t-il.

Protection du territoire

La Réserve naturelle de la Cumberland a une superficie totale d’environ 110 hectares. Si la majorité du terrain est privé, le secteur des Mélèzes est ouvert au public, alors qu’un sentier de 1,8 km a récemment été aménagé.

« L’accès au secteur du marais Poulin ne sera jamais ouvert au public. Il est consacré à des activités éducatives encadrées, comme organisées aujourd’hui par le cégep », explique Jean Poulin, président de l’APMHC.

« On s’assure donc de faire une protection des habitats fauniques en plus d’informer la population sur la conservation des milieux naturels », conclut-il.