Première rencontre avec le ministre de l’Environnement

ENVIRONNEMENT. « Ce qu’on veut, c’est que le ministre nous donne son aval pour démontrer que le projet Triom est efficace et bien meilleur que le bac brun. On a juste besoin de temps pour rendre le procédé de tri à une plus grande échelle », explique Jean-Pierre Fortier, président du conseil d’administration de la Régie intermunicipale du comté de Beauce-Sud (RICBS).

Le 4 avril dernier, M. Fortier a rencontré le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, au Complex G (Édifice Marie-Guyart), à Québec, en compagnie du directeur général de la Régie, Éric Maheux, et deux employés de Viridis.Il qualifie cette rencontre de positive.

Le ministre attend les recommandations des fonctionnaires de Recyc-Québec avant de prendre une décision. Viridis doit remettre son rapport final à la fin avril.  

« 40% des matières organiques sont détournées des sites d’enfouissement. On a atteint notre objectif principal », lance François Léveillée, vice-président aux opérations chez Viridis. Démontrer la bonne qualité du compost fait aussi partie des autres objectifs à atteindre chez Viridis.

Lorsque le rapport sera terminé et transmis au ministère de l’Environnement, le ministre Charrette a indiqué qu’il ne ferait pas trainer le dossier. Si le rapport est accepté, Viridis procèdera à l’agrandissement de l’usine pour traiter plus de matière. « Il faut y aller une étape à la fois », ajoute M. Léveillée.

Recyc-Québec n’a pas encore approuvé le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) de la Régie. « Au 31 décembre 2023, si ce n’est pas approuvé, les redevances à l’enfouissement que les municipalités reçoivent vont nous être retirées. On perd  500 000 $, c’est énorme », indique M. Fortier.

Recyc-Québec, une entité gouvernementale qui est chapeautée par le ministère de l’Environnement, a été mandatée pour approuver les plans de PGMR au Québec.

Le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin a permis cette rencontre de courtoisie entre la RICBS, Viridis et le ministre de l’Environnement, Benoit Charette. M. Poulin attend la décision du ministère avant de commenter le projet Triom.