Cinq ans de pénitencier pour des crimes à caractère sexuel

Un homme de 56 ans d’Adstock a été condamné à un total de cinq ans d’emprisonnement pour des crimes à caractère sexuel, commis entre autres, à La Guadeloupe.

Le quinquagénaire a reçu sa sentence le 2 novembre dernier au palais de justice de Saint-Joseph. L’homme était accusé d’agression sexuelle, de contact sexuel et d’avoir rendu du matériel sexuellement explicite à une personne de moins de 16 ans. Les faits reprochés ont été commis entre juillet 2004 et juin 2008 à La Guadeloupe, alors que la victime était âgée de moins de dix ans.

Un deuxième dossier pesait contre l’accusé. Selon les documents du tribunal, il faisait face à deux chefs de contact sexuel sur une autre victime, elle aussi âgée de moins de dix ans à l’époque. Les faits reprochés ont été commis entre novembre 2014 et juillet 2015 à Lambton.

L’individu a reçu une peine d’emprisonnement de quatre ans pour le premier dossier et une d’un an pour le second. Celles-ci seront purgées de manière consécutive, ce qui fait un total de cinq ans derrière les barreaux.

Plusieurs conditions à respecter

En plus de la période de détention, son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans, il lui sera interdit de posséder une arme à feu pendant 10 ans et un échantillon de son ADN a été prélevé.

De plus, il lui sera interdit de se trouver dans une garderie, sur un terrain d’école, un terrain de jeu, un centre communautaire ou un lieu public où il est possible de se baigner s’il est raisonnable de s’attendre à ce que des enfants de moins de 16 ans s’y trouvent.

Il ne pourra pas non plus accepter ou garder un travail, rémunéré ou non, qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité envers des personnes de moins de 16 ans. Il lui est aussi proscrit de communiquer par quelque moyen que ce soit avait des jeunes de moins de 16 ans, sauf sous la supervision d’une personne autorisée par le tribunal et il ne pourra pas utiliser Internet à moins de le faire en respectant les conditions imposées par le tribunal.

Finalement, il lui est également interdit de communiquer avec les victimes.

L’identité de l’homme n’est pas révélée en raison d’une ordonnance de non-publication qui a été rendue par le tribunal afin de protéger l’identité des victimes.