Décès d’un travailleur de Saint-Georges à Saint-Flavien: la CNESST dévoile les résultats de son enquête

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) a dévoilé les conclusions de son enquête concernant le décès de Mathieu Mathieu-Pépin, originaire de Saint-Georges, lors d’un accident de travail survenu le 22 octobre 2018 chez l’entreprise Carrière Ray-Car, à Saint-Flavien.

Rappelons que le travailleur se trouvait dans la plateforme d’un appareil de levage et qu’il a été éjecté de celle-ci alors qu’il s’affairait à vérifier les courroies de transmission d’un convoyeur. Il avait été transporté à l’hôpital où son décès avait été constaté.

La CNESST a ainsi identifié trois causes pour expliquer l’accident. D’abord, elle cite l’arrêt brusque et la rotation de l’appareil de levage lorsqu’une roue de l’appareil s’est retrouvée dans une cavité de 7,6 cm de profondeur. «[Cela] a conféré à la plateforme et à la flèche des déplacements et des vitesses suffisamment importants pour éjecter le travailleur», écrit la CNESST.

Celui-ci a donc fait une chute d’environ 11 m sur un sol accidenté. La CNESST note également la supervision déficiente du port du harnais de sécurité de l’homme de 36 ans, puisque celui-ci n’en portait pas.

L’appareil de levage a également été inspecté, mais la Commission a de nouveau autorisé son utilisation par la suite.

Elle conseille donc le port d’un harnais de sécurité pour éviter ce type d’accidents et rappelle que l’employeur est tenu par la loi de s’assurer que l’organisation du travail, de même que les équipements, les méthodes et les techniques pour l’accomplir sont sécuritaires.