Impressionnant déploiement des services d’urgence à Saint-Georges

Les deux cadettes de la Sûreté du Québec, Joanie Nadeau et Marythé Bolduc, organisaient samedi la Journée Urgence, une activité où la prévention était à l’honneur.

En plus des kiosques de plusieurs organismes, dont la Sûreté du Québec, Cambi, CAUCA et des pompiers de Saint-Georges, les organisatrices avaient inclus à la programmation une simulation d’intervention mettant en vedette tous les services d’urgences réunis. Un comédien a fait un accident en raison de l’utilisation de son cellulaire en conduisant. L’homme étant blessé gravement, les services d’urgence s’organisent pour lui venir en aide le plus rapidement possible. Un policier de la Sûreté du Québec est le premier sur les lieux, l’ambulance est en route et les pompiers sont demandés en assistance avec les pinces de désincarcérations et sont aussi prêts à intervenir au cas où le véhicule s’embraserait.

Toutes ces personnes savent exactement quels gestes réaliser sans nuire à leurs confrères pour que l’intervention soit réussie et ainsi sauver la vie du conducteur blessé à la tête et saignant abondamment.

Une soixantaine de personnes ont assisté à cette démonstration d’environ 45 minutes qui a permis de mettre en lumière le travail des ambulanciers, des pompiers et des policiers.

Il y avait aussi sur place, grâce à Opération Nez rouge, un simulateur de tonneau. Le porte-parole de la SQ, Mario Thiboutot, a expliqué à la foule que dans un véhicule qui fait des tonneaux, les objets les plus inoffensifs peuvent devenir des dangers mortels puisque ceux-ci, lorsqu’ils sont projetés, deviennent 20 fois plus lourds. «La force centrifuge, c’est puissant lors de tonneaux. Si l’on n’a pas sa ceinture, ça ne pardonne pas. Ce que vous avez vu, c’est la réalité», indique-t-il en montrant le mannequin qui a été projeté hors de la voiture puisqu’il n’était pas attaché.

Le CAA Québec avait pour sa part installé dans le stationnement de l’hôtel de ville de Saint-Georges un simulateur de conduite qui permettait de mieux comprendre ce qui se passe lorsque l’on conduit fatigué ou que l’on texte au volant.

Une activité réussie

La cadette de la SQ, Joanie Nadeau, affirme que tout s’est bien déroulé tout au long de la journée qui commençait à 11h. «C’est la deuxième fois que je participe à l’organisation et avec l’expérience, ça nous a aidés à ce que ce soit mieux organisé. C’était différent de l’an dernier parce que lors de la simulation, on a fait arriver les véhicules d’urgence sur place plutôt qu’ils restent statiques comme l’an dernier», explique-t-elle.

La jeune femme ajoute que tous les intervenants ont collaboré et qu’ils étaient heureux d’être présents. «Il y a eu beaucoup de monde et ça a circulé toute la journée», ajoute-t-elle en terminant.