La SQ a tout fait pour accélérer les recherches
Le poste de la Sûreté du Québec de la MRC Beauce-Sartigan a déployé plusieurs efforts dans le dossier de Francine Dumas et de Martin Poulin, retrouvés sans vie au Maine par leurs enfants le 4 août dernier. Les familles des victimes déploraient un manque de communication entre la SQ, les douanes et les divers corps policiers aux États-Unis qui aurait nui aux recherches du couple du côté américain.
Le capitaine Daniel Desmarais assure que tout a été fait pour accélérer les recherches du couple porté disparu le 1er août dernier.
«Nous avons travaillé fort dans ce dossier. Nous avons fait les vérifications pour les cartes de crédit et les relevés téléphoniques durant le week-end. Nous avons communiqué les avis de disparition aux diverses instances américaines, les douanes et même la GRC (Gendarmerie royale du Canada). J’avais deux enquêteurs à plein temps qui ont travaillé sans relâche lundi et mardi. Ils ont fait des appels dans tous les hôpitaux et les motels des états du Maine et du New Hampshire. Les recherches ont été faites dans les règles de l’art», assure le directeur du poste de la MRC Beauce-Sartigan.
Des communications complexes
La famille atteste que les douanes et le bureau du Shérif de comté de Somerset ont reçu l’avis de disparition seulement quelques heures avant la découverte du véhicule des victimes. M. Desmarais insiste sur le fait que la communication n’est pas la même du côté des États-Unis qu’en sol canadien.
«Je comprends que la famille souhaitait qu’on règle la situation le plus rapidement possible. Nous avons déployé beaucoup de moyens, mais le bout que nous ne contrôlons pas, c’est la communication interne entre les autorités américaines et leurs patrouilleurs. Cela me semble compliqué du côté américain», précise le capitaine Desmarais.
Certes, la Sûreté du Québec aurait sûrement lancé un protocole de recherche incluant des battues et même l’hélicoptère de la SQ si cela s’était produit en territoire québécois. «Nous n’avons aucune juridiction aux États-Unis et nous ne pouvions pas traverser la frontière et faire les recherches nous-mêmes», conclut M. Desmarais.
Pour relire le récit sur la découverte du couple dans la cinquantaine par leur enfants, cliquez ici.