Le couvercle d’un réservoir de toilette projeté sur sa voiture

Une jeune mère de famille de Saint-Georges, Jessica Turgeon, a vécu une mésaventure plutôt désagréable samedi en début de soirée après qu’un automobiliste et ses trois passagers aient lancé ce qui est probablement le couvercle en porcelaine d’un réservoir de toilette sur sa voiture alors qu’elle roulait, manquant de peu causer un accident qui aurait pu être grave.

Aux alentours de 20h, le samedi 26 mars dernier, Jessica Turgeon, son conjoint et leur petit garçon âgé de trois mois, revenaient d’une journée en famille à la cabane à sucre. L’événement s’est produit sur la 173, entre Saint-Théophile et Saint-Côme. Après avoir rencontré un véhicule roulant en sens inverse, le lourd projectile s’est abattu sur le capot.

«J’ai juste eu le temps de voir un morceau arriver. J’ai fait un méchant saut», explique-t-elle. Le radiateur a été touché et la voiture s’est mise à boucaner.

Pour la jeune femme, ce ne sont pas les dommages, même si ceux-ci devraient se chiffrer à plus de 6000 $ (radiateur, pare-brise, pare-chocs, capot), qui la fâchent. «Ça aurait pu être dangereux. Les jeunes ne sont pas conscients qu’ils auraient pu causer un accident grave. J’avais mon bébé dans l’auto, ajoute-t-elle. Si j’avais donné un coup de volant, on aurait pu se ramasser dans le clos et personne ne nous aurait vus là».

Plainte à la police

Mme Turgeon a porté plainte à la Sûreté du Québec (SQ) du poste de la MRC Beauce-Sartigan. Selon elle, une autre plainte de ce type aurait été enregistrée auprès des policiers et ce ne serait pas les premiers méfaits de ces jeunes dans le secteur de Saint-Théophile et de Saint-Côme. La SQ n’a toutefois pas retourné nos appels pour confirmer qu’une enquête était en cours.

Jessica Turgeon qualifie les gestes du conducteur fautif et de ses passagers comme étant irréfléchis et irresponsables. Elle a mis en ligne sur Facebook des photos de sa voiture et une courte explication de ce qui lui est arrivé et sa publication a été partagée plus de 3600 fois. En dénonçant cet acte, elle souhaite que les malfaiteurs prennent conscience de leur comportement et ne recommencent plus. «Je voulais faire passer le message», conclut-elle.