Présence d’herbe à poux à Saint-Georges

La présence d’herbe à poux à Saint-Georges serait en augmentation selon Robert Lapointe, citoyen résidant à l’arrière du Carrefour Saint-Georges, qui a vu la présence de cette mauvaise herbe se multiplier dans son quartier au fil des années.

Ce dernier, n’avait aucune allergie par le passé, mais maintenant, il affirme que l’herbe à poux l’affecte. En se promenant dans son quartier, il en a découvert à plusieurs endroits, le long des rues. Si à ces endroits, les terrains sont entretenus et l’herbe à poux fréquemment tondu, la mauvaise herbe n’a pas le temps de libérer son pollen dans l’air ambiant.

M. Lapointe a communiqué avec Ville de Saint-Georges afin de faire connaître cette problématique. «À la ville, on m’a répondu qu’ils ne pouvaient pas s’occuper de tout», explique le Georgien.

Effectivement, Ville de Saint-Georges ne possède pas de plan d’éradication de l’herbe à poux comme il en existe dans certaines municipalités dans le secteur de Montréal et en Montérégie. Selon M. Lapointe, dans certaines municipalités, les citoyens s’exposent à des amendes s’ils ne prennent pas une mesure d’éradication de l’herbe à poux comme l’arrachage ou la tonte.

Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), l’herbe à poux est une préoccupation du réseau de la santé publique depuis une trentaine d’années. Elle est la plus importante cause de rhinite allergique saisonnière dans tout le nord-est de l’Amérique du Nord. La plante est également responsable d’environ 75 % des allergies au pollen et affecte un Québécois sur dix.

Apprendre à distinguer l’herbe à poux peut vous aider à l’éliminer et ainsi diminuer vos allergies.

L’importance de s’en occuper

Toujours selon le MSSS, la plante envahissante libère du pollen habituellement de la mi-juillet jusqu’au premier gel. Un seul plan d’herbe à poux peut produire jusqu’à 3000 graines qui peuvent survivre dans le sol plus de 40 ans.

En ville, on retrouve souvent l’herbe à poux en bordure des rues ou des trottoirs. C’est d’ailleurs à cet endroit que M. Lapointe a remarqué le plus grand nombre de colonies.

La tonte est une méthode particulièrement efficace et ne coûtant pas trop cher aux municipalités et aux citoyens. Avec une tonte régulière ou ciblée une fois à la mi-juillet et une fois à la mi-août, il y a neuf fois moins de pollen émis et cinq fois moins de semences produites par les plants tondus. L’autre méthode la plus utilisée et la moins chère tout en étant efficace, reste l’arrachage.