Séquestration à Saint-Zacharie : les trois accusées retrouvent leur liberté

JUSTICE. Kim Rancourt, Kim Deblois et Valérie Grenier, toutes les trois résidentes de la Beauce, étaient de passage au Palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce le vendredi 19 avril. Les trois accusées ont retrouvé leur liberté sous certaines conditions. Elles seront toutes les trois de retour devant la justice le 24 mai prochain.

Les trois femmes âgé dans la trentaine devront respecter plusieurs conditions, soit verser une caution de 5 000$, se trouver dans un rayon de 500 mètres du plaignant ou des autres coaccusées, ne pas consommer des drogues et ne pas posséder des armes. Elles devront aussi respecter un couvre-feu et éviter tout contact avec des gens liés au monde des stupéfiants.

Rappel des faits

Mesdames Rancourt, Deblois et Grenier ont été arrêté le 16 avril alors qu’elles sont toutes les trois reliées à une histoire d’agression armée et de séquestration survenu deux jours plus tôt à Saint-Zacharie. La Sûreté du Québec a ouvert une enquête le 15 avril après qu’un homme âgé dans la vingtaine de Saint-Zacharie aurait été victime d’une agression armée et de séquestration dans une résidence de la 12e avenue à Saint-Zacharie. L’homme a subi des blessures importantes qui ne mettent pas sa vie en danger.

Ces arrestations font suite à l’enquête menée par la Division des enquêtes des crimes majeurs et les expertises menées par le Service de l’identité judiciaire de la Sûreté du Québec. Les trois femmes ont comparu une première fois le 16 avril au Palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce. Elles font face à des accusations de voies de fait graves, de séquestration et de vol. Un chef de menaces de mort ou de lésions corporelles s’ajoute également au dossier de Kim Rancourt.