Un feu de cuisson serait l’origine de l’incendie dans la 122e Rue à Saint-Georges

L’incendie qui a ravagé l’immeuble à logement dans la 122e Rue à Saint-Georges aurait été causé par un feu de cuisson.

C’est l’hypothèse envisagée par le Service de sécurité incendie, comme mentionne le chef de division, Frédéric Morin. «Tout indique que ce serait une cause accidentelle. On parle possiblement d’un feu de cuisson.»

Dès leur arrivée, vers 20h25, les pompiers ont constaté un embrasement généralisé. «À l’appel, il y avait une épaisse colonne de fumée noire visible dans tous les secteurs de la ville, et même des flammes. Le feu était éclaté à l’appel. J’étais dans le secteur ouest et je voyais une boule de feu», relate M. Morin.

Les flammes s’étaient aussi propagées à un autre bâtiment situé à l’arrière au niveau du toit. Il y avait aussi une autre maison à proximité. Nous nous sommes affairés à protéger les bâtiments adjacents pour éviter la propagation», précise-t-il.

L’immeuble situé au 370, 122e Rue, celui dans lequel l’incendie a pris naissance, est une perte totale. M. Morin mentionne également qu’un véhicule stationné sur place a subi le même sort. Le second bâtiment a subi d’importants dommages au niveau du toit et d’un mur. «Les logements du second immeuble ont subi quelques dégâts causés par l’eau, mais aucun par les flammes», indique M. Morin.

On ne dénombre aucun blessé au cours de l’événement. La douzaine de locataires touchée par le sinistre a été prise en charge par la Croix rouge, de même que par l’organisme Au Bercail et les intervenants du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches.

Une dizaine sapeurs du Service de sécurité de Beauceville sont aussi intervenus sur les lieux pour prêter main-forte à leurs collègues. Les derniers pompiers ont quitté les lieux vers 5h30 lundi matin.

Retour des pompiers en après-midi

Par ailleurs, les sapeurs sont retournés sur les lieux lundi après-midi en raison d’un point chaud repéré dans les décombres du bâtiment qui était âgé de 90 ans.

«Il y avait plusieurs épaisseurs dans la structure, dont de la planche et de la ripe de bois. Il peut arriver qu’un tison puisse couver plusieurs heures jusqu’à quelques jours. Il arrive donc que nous retournions sur les lieux», conclut-il.