Bilan routier 2024 : Des statistiques peu reluisantes en Chaudière-Appalaches

SÉCURITÉ. La Sûreté du Québec a dévoilé le 14 mars dernier son bilan annuel en matière de sécurité routière, incluant le nombre de collisions mortelles et de décès survenu au cours de l’année 2023. Les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches obtiennent le deuxième pire bilan avec 35 collisions mortelles, une augmentation de sept comparativement à l’année précédente.

La pire région administrative en termes de collisions mortelles est celle de la Mauricie et de Lanaudière avec 39. Il s’agit tout de même d’une diminution de six décès sur les routes comparativement à 2023. Dans l’ordre se suivent ensuite l’Estrie et le Centre-du-Québec (33), Outaouais et les Laurentides (25), Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord (22), Bas-Saint-Laurent et Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (21) et Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec (19).

Globalement, la Sûreté du Québec remarque une amélioration concernant son bilan routier en comparaison avec celui de l’an dernier. Il a eu 240 collisions mortelles, soit 26 de moins qu’en 2022. Le nombre de décès a également diminué de 22, passant de 291 à 269 morts. Ce chiffre demeure toutefois plus élevé que la moyenne des cinq dernières années qui est de 259 décès. Le nombre de collisions impliquant une motocyclette (40), un tracteur routier (61) ou le nombre de piétons (27) ou de cyclisme (4) décédés sont de leur côté demeurés plutôt stables.

Les principales causes mortelles sont la conduite imprudente et les excès de vitesse (31 %), la capacité de conduite affaiblie par l’alcool, les drogues ou la fatigue (16 %) et l’inattention ou la distraction (9 %), selon le bilan. La Sûreté du Québec souligne également que près de 20 % des victimes décédées lors de collisions routières ne portaient pas la ceinture de sécurité, une situation plutôt préoccupante pour le corps policier.

« Ces principales causes nous rappellent que le comportement humain est à l’origine d’une majorité des collisions mortelles et avec blessés graves. La poursuite du travail des policiers sur le terrain et l’adoption de comportements sécuritaires par les automobilistes s’avèrent donc essentielles pour diminuer le nombre de collisions routières », conclut la Sûreté du Québec.