Duvaltex se protège de ses créanciers 

ÉCONOMIE.  L’entreprise Duvaltex, spécialisée dans le domaine des tissus commerciaux, s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), devant la Cour supérieure du Québec.

Par voie de communiqué le 14 décembre, la compagnie confirme aussi le dépôt d’une demande similaire aux États-Unis. En plus du siège social à Québec, Duvaltex possède des usines à Saint-Georges, Beauceville et Saint-Victor, ainsi qu’en sol américain à Guilford (Maine) et Grand Rapids (Michigan). 

« Nous avons procédé à un examen exhaustif des alternatives stratégiques, avant de déterminer qu’un dépôt en vertu de la LACC était le meilleur mécanisme. Nous avons élaboré, et sommes en train de mettre en œuvre, un plan de restructuration robuste avec l’objectif d’être une organisation viable capable de faire face aux défis posés par les conditions actuelles du marché », précise Alain Duval, président et chef de la direction de Duvaltex.

Selon ce dernier, l’entreprise fait toujours face aux répercussions de la pandémie, en particulier au niveau des textiles contractuels. La baisse des ventes et de la rentabilité, couplée à la dette accumulée à la suite d’acquisitions et d’initiatives de consolidation, a placé Duvaltex dans une situation financière difficile.

Pendant la restructuration de sa dette, l’entreprise poursuivra ses commandes et livraisons sans mettre à pied des employés. Celle-ci serait estimée à 80 M$ selon le Journal de Montréal.  

« Nous sommes convaincus que nous ressortirons de cette situation. Nous avons de nombreux atouts, dont une équipe de direction expérimentée et des employés talentueux, une forte reconnaissance de la marque, des clients fidèles et l’engagement constant envers l’innovation pour accélérer la transformation durable de l’industrie textile », affirme Alain Duval.