Énorme succès pour la pièce La sombre justice du Sécateur

THÉATRE. Un peu plus de 400 spectateurs sont venus découvrir la nouvelle pièce de théâtre écrite par le metteur en scène beauceron Harold Gilbert, La sombre justice du Sécateur. Deux représentations ont été présentées les 29 février et 2 mars dernier à la Salle Alphonse-Desjardins du Cégep Beauce-Appalaches.

Cette pièce, jouée par la troupe de théâtre L’Épisode du Cégep Beauce-Appalaches, plongeait l’auditoire dans un univers de superhéros à la Marvel et sombre de Frank Miller. Au total, une trentaine de personnes, artistes et bénévoles compris, ont participé à la réalisation de cette pièce de théâtre. Les quatorze artistes sur la scène étaient issus de différents programmes d’études du Cégep Beauce-Appalaches. La troupe de danse l’Étadâme s’est jointe au projet afin d’apporter une touche disco à cette aventure originale.

« Je suis très fière des étudiants et étudiantes qui ont plongé dans cette aventure théâtrale avec cœur et grand engagement. C’est un projet qui s’échelonne sur plus de six mois où le talent de chacun est révélé », mentionne Julie Beaudoin, conseillère à la vie étudiante. « La principale qualité de la pièce repose sur son rythme qui est soutenu par un crescendo constant. Les étudiants ont joué des personnages typés sans pour autant tomber dans la caricature », ajoute M. Gilbert.

Synopsis

L’histoire de cette œuvre de fiction s’est déroulée dans la ville de Lincoln aux États-Unis à la fin des années 1970. La ville était gouvernée par une mairesse sans scrupule et par un service de police corrompu. Depuis quelques semaines, la discothèque Le Diablo était le théâtre d’enlèvements à répétition. Quatre jeunes filles sont disparues sans laisser de trace.

Au début de la pièce, une cinquième victime disparaît. Comme la police semble incapable de trouver et de maîtriser le trio de criminels, la mairesse fait donc appel à Frank Winslow, alias le Sécateur. Sa libération a ravivé des blessures du passé. Ce dernier a tenté de résoudre l’enquête à sa façon, ce qui a déplu à Bill Buckfield, le commissaire de police, qui a tenté de nuire à l’enquête pour arriver à ses fins.