Marco Rodrigue : trois jours pour son enquête préliminaire
JUSTICE. Une période de trois jours a été réservée pour la tenue de l’enquête préliminaire de Marco Rodrigue. Elle aura lieu du 22 au 24 avril au palais de justice de Siant-Joseph.
Rappelons que l’homme de 56 ans de Saint-Zacharie est accusé de tentative de meurtre. Il a été arrêté le 18 août 2021 à la suite d’une chasse à l’homme de plusieurs heures qui s’était terminée à l’intersection du boulevard Lacroix et de la 175e Rue.
Dans les heures précédant son arrestation, Rodrigue aurait fait feu sur une patrouilleuse de la Sûreté du Québec qui l’avait intercepté pour une infraction au Code de la sécurité routière sur l’autoroute 73 à Sainte-Marie.
Parmi les procédures judiciaires observées dans le dossier jusqu’à maintenant, Rodrigue a fait l’objet d’évaluations sur sa responsabilité criminelle relativement à l’événement. En mars dernier, il a annoncé qu’il ne souhaitait plus plaider coupable aux accusations portées contre lui, ce qui a mené au désistement de son avocat de l’époque, Me Jérôme Tremblay. Il est désormais représenté par Me Samuel Cozak.
Le quinquagénaire fait également face à des accusations de possession non autorisée d’armes à feu dans un véhicule et de port d’arme dans un dessein dangereux.
Un an de prison pour un Georgien
Par ailleurs, un homme de 41 ans de Saint-Georges a écopé d’une peine d’emprisonnement de 12 mois alors qu’il était accusé de vol qualifié, d’avoir eu en sa possession une arme dans le but de commettre une infraction, de vol de moins de 5000 $, d’introduction par effraction, de possession de stupéfiants et de bris de conditions.
L’homme a plaidé coupable à tous les chefs qui étaient retenus contre lui. En plus de la détention, le quadragénaire devra respecter une période de probation de deux ans et un suivi de 18 mois. Un échantillon de son ADN a été prélevé et il lui sera interdit de posséder une arme.
L’individu a déjà purgé l’équivalent de 78 jours en détention préventive. Il lui reste donc neuf mois et 12 jours à purger.
Précisons qu’une ordonnance de non-publication a été ordonnée par le juge Frank D’Amours dans ce dossier afin de préserver l’identité de la victime. (S.R.)