Négociations de la dernière chance avant la grève générale illimitée

Présents à la dernière séance du conseil municipal de Saint-Georges, le lundi 26 février, les employés du Service des loisirs et de la culture ont rappelé la tenue d’une possible grève générale illimitée dès le samedi 2 mars.

Malgré plusieurs rencontres entre l’exécutif syndical et le comité négociateur, les parties ne s’entendent pas sur le renouvellement de la convention collective. Regroupant une soixantaine de salariés, elle est échue depuis le 31 décembre 2022. 

« Est-ce que le conseil municipal pense, avec seulement une augmentation de 40 sous à l’échelle salariale, après plus d’un an de négociations, avec plusieurs actions et quatre jours de grève, que nous allons vraiment en arriver à un règlement ? Il est clair pour nous que c’est nettement insuffisant. On vous demande de revoir l’offre déposée », a dit le syndiqué Alain Morin le 26 février. 

« Est-ce que le conseil municipal pense régler cette convention collective en misant sur le report et l’annulation des activités pour la population et toute autre tactique déloyale et insultante envers les salariés ? », a renchéri Frédéric Grégoire, autre employé syndiqué, lors de la période de questions. 

Pour chacune d’entre elles, Claude Morin mentionnait qu’il ne négocierait pas les conditions des syndiqués sur la place publique. Le maire ne siège pas au comité négociateur, le conseil municipal ayant désigné le conseiller Olivier Duval à cet effet. Celui-ci ne s’est pas prononcé sur les discussions en cours.

Une ultime rencontre, entre l’exécutif syndical et le comité négociateur, est prévue vers la fin de la semaine afin de dénouer l’impasse. « Nous travaillons sur un plan B, mais on ne pourra pas tout faire comme d’habitude s’il y a une grève illimitée », confirmait M. Morin le 26 février.

En assemblée générale le 20 février, les employés syndiqués du Service des loisirs et de la culture de Saint-Georges ont adopté un mandat de grève générale illimitée à 96 %. Ils avaient déjà tenu des journées de grève les 3, 4, 16 et 17 février. 

Le centre sportif Lacroix-Dutil était complètement inaccessible lors de ces quatre journées. D’autres services en loisirs ont été perturbés au même moment, comme l’accès aux bâtiments de services des patinoires extérieures et la tenue de bains libres au complexe multisport.