Promesse d’achat pour l’usine de Duvaltex

MUNICIPAL. Le conseil municipal de Beauceville a accepté les termes d’une promesse d’achat de l’immeuble abritant l’usine de l’entreprise Duvaltex sur la 9e Avenue lors de la séance du conseil du 2 avril.

Cette promesse d’achat s’élève à environ 3,5 M$. « Nous avons demandé deux évaluations marchandes pour la bâtisse et le terrain. Elles étaient toutes les deux un peu plus élevées que le montant de l’entente », a précisé le directeur général de Beauceville, Serge Vallée, tout en spécifiant qu’un volet du Programme de résilience et d’adaptation face aux inondations (PRAFI) offre du financement pour des projets de requalification de bâtiments existants.

« Les analyses effectuées se sont avérées positives quant au projet de requalification de l’édifice pour répondre aux besoins mentionnés par l’administration municipale, l’édifice a été bien entretenu par Duvaltex et les sommes requises pour construire uniquement un nouvel hôtel de ville et une nouvelle caserne s’avéreraient beaucoup plus dispendieuses que les sommes actuellement envisagées pour en faire l’achat et le réaménagement », poursuit M. Vallée.

La bâtisse dispose d’une superficie de 55 000 pieds carrés. L’objectif de la ville avec cet éventuel achat est d’y loger son hôtel de ville, ainsi que la caserne incendie. De plus, il pourrait également accueillir des organismes, comme le Murmure ou encore le Comité d’aide de Beauceville.

Les démarches qui ont mené à la promesse d’achat ont commencé au début de l’année. « Nous avons des discussions avec les propriétaires. Tous les élus ont visité les lieux. Tout le monde a été impressionné », indique le maire, François Veilleux.

Les élus espèrent conclure la transaction le plus rapidement possible, mais pour l’instant il n’y a pas d’échéancier précis. « Ce sera quand même des travaux majeurs. Peut-être que cela pourra commencer cet été, mais on verra en temps et lieu », prévient M. Veilleux.

À la fin de la séance, tous les conseillers ont pris la parole pour commenter la promesse d’achat. « C’est très positif. On va de l’avant et ce n’est que le début », mentionne Patrick Mathieu. « Nous avons profité d’un timing extraordinaire. Nous devions sauter sur l’occasion. Je félicite l’administration », lance pour sa part Kevin Mathieu. « C’est en plein dans la zone suggérée par Vivre en ville. Nous allons en tirer le maximum pour y inclure le plus de services possible. C’est inspirant », ajoute Nicole Jacques.