Sept ans de prison pour des crimes à caractère sexuel

JUSTICE. Un homme de 37 ans de Saint-Georges a été condamné à sept d’emprisonnement après avoir plaidé coupable à deux chefs d’accusation de contacts sexuels pour des faits qui se sont produits entre 2016 et 2023.

Steven Vani était présent, menotté, devant le juge lorsque celui-ci a entériné la suggestion commune de la Couronne et de la défense. Puisqu’il a purgé l’équivalent de neuf mois et trois jours en détention provisoire, il lui reste donc six ans, deux mois et 27 jours à passer derrière les barreaux.

Selon la lecture des faits, il a commis plusieurs gestes à caractère sexuel sur une adolescente de moins de 16 ans. Cela comprend des attouchements sur les parties génitales de la victime, des demandes de masturbation et de fellation, ainsi que de la sodomie à quelques reprises, mais « moins de dix fois ».

Lorsqu’il a rendu sa décision, le juge a salué le courage et la force de la victime, tout en rappelant que les conséquences d’une agression sont énormes. « Une agression est une prise de contrôle et non pas une perte de contrôle », a-t-il ajouté en s’adressant à Vani.

En plus de la peine d’emprisonnement, le Georgien devra fournir un échantillon d’ADN. Son nom figurera au registre des délinquants sexuels à perpétuité et il lui sera interdit de posséder des armes.

Il devra également respecter plusieurs conditions à sa sortie de prison, soit de ne pas se trouver dans un parc public ou zone publique où il est possible de se baigner s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y ait des personnes de moins de 16 ans, dans une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. Il ne pourra pas non plus se trouver à moins de deux kilomètres du lieu de résidence de la victime, ni occuper un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis d’adolescents de moins de 16 ans. Enfin, il ne pourra pas communiquer de quelque façon que ce soit avec une personne de moins de 16 ans sauf sous la supervision d’une personne que le tribunal estime convenir. Pour toutes ces conditions, le juge a émis comme exemptions ses propres enfants avec l’approbation de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Le trentenaire faisait également face à deux chefs d’accusation de menaces de mort, un de voies de fait et un de bris de condition pour lesquels il a reçu des peines de six mois, de 45 jours et de 90 jours à purger de manière concurrente.

Précisons qu’une ordonnance de non-publication a été émise afin de protéger l’identité de la victime.