Simon Leblanc termine deuxième au Marathon Beneva de Montréal

COURSE. Simon Leblanc, originaire de Saint-Prosper, a terminé sur la deuxième marche du podium au Marathon Beneva de Montréal le 24 septembre. Quelques heures après sa course, l’athlète de haut niveau était toujours sur un nuage, une performance qu’il avait toujours de la difficulté à concevoir quelques jours après l’événement.

« Je ne m’attendais définitivement pas à ce résultat-là. C’est tout qu’un exploit pour ma carrière professionnelle. Lorsque j’ai traversé la ligne d’arrivée et que je savais que j’étais deuxième, je me suis senti libéré. Je n’avais aucune attente en y participant. C’est vraiment une satisfaction personnelle inexplicable. J’avais mis beaucoup d’effort dans les cinq dernières semaines », admet-il.

Le Beauceron a parcouru les 42 km à la course en seulement 2 h 23 min 52 s. Seul le Kenyan Felex Cheruiyot Rop l’a devancé avec un temps de 2 h 23 min 20 s. Notons que le triathlonien d’expérience en était seulement à son deuxième marathon à vie après celui d’Ottawa à la fin du mois de mai dernier. 

« De voir que je pouvais toucher pratiquement à la première position, tout près du Kenyan, je n’y croyais pas. C’est comme si j’avais le Sidney Crosby ou Connor McDavid des marathons juste devant moi. Le Kenya est reconnu pour former les meilleurs coureurs au monde. Faire désormais partie de l’élite, c’est un sentiment inexplicable », mentionne-t-il.

Malgré son excellente performance, la course de Simon Leblanc n’a pas été une longue promenade tranquille. Vers le 27e kilomètre, l’athlète de 32 ans a eu des problèmes gastriques en raison du taux de sucre trop élevé. Diminution calorique et bonne hydratation l’ont ramené sur le droit chemin « Je savais que j’avais les jambes pour compléter les 42 km. Il s’agissait d’un obstacle à passer. J’ai juste frappé le mur des 30 km un peu plus tôt », explique-t-il. 

Au cours des prochains mois, Simon Leblanc souhaite poursuivre son ascension. Il espère recevoir d’autres invitations, comme celle reçue pour le Marathon Beneva de Montréal. Aucune autre compétition n’est à son horaire pour l’instant, mais il attend avec impatience les invitations des organisations. Grâce à son temps de 2 h 23 min 52 s, le Beauceron peut espérer atteindre les standards canadiens, près du 2 h 20 min, et une possible qualification à de futurs Jeux olympiques. « Porter les couleurs rouge et blanc du Canada, c’est un rêve de jeunesse pour moi », conclut-il.