Un nouveau service pour faciliter l’accès à des services de santé mentale

SANTÉ. Deux résidents de Saint-Lambert-de-Lauzon ont récemment lancé un nouveau service d’aide en santé mentale appelé Clic-It.

Marc-André Poulin-Corbin et Alexandra Turcotte sont deux intervenants en santé mentale qui ont travaillé pour le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches en tant qu’agent de relations humaines. Alexandra est d’ailleurs toujours à l’emploi du CISSS-CA, tandis que Marc-André a quitté pour se lancer à temps plein dans le projet.

 » Un agent de relation humaine, c’est souvent une personne qui détient un baccalauréat, mais qui n’est pas membre d’un ordre professionnel « , explique Marc-André, qui est originaire de Beauceville.

Clic-It est un site Internet qui propose les services de différents professionnels en santé mentale, comme des travailleurs sociaux, des bacheliers en psychoéducation ou des bacheliers en psychologie, sans qu’ils ne soient nécessairement membres de leur ordre professionnel.  » Tous les intervenants qui se retrouveront sur le site devront au moins détenir un DEC dans leur domaine « , assure-t-il.

Pour l’instant, Alexandra et Marc-André sont les deux seuls intervenants listés sur sm-clic-it.com, mais le duo espère pouvoir en recruter d’autres rapidement.  » À moyen et long termes, on souhaite avoir des intervenants présents partout au Québec « , lance le Beauceron.  » Dans l’idéal, nous aurons un moteur de recherche pour que la personne puisse choisir son type d’intervenant, déterminer un rayon de kilomètres et d’autres critères « , complète Alexandra.

Une section présente les intervenants partenaires, ainsi qu’une description de leur parcours professionnel. Un onglet permet de planifier un rendez-vous.  » Cela peut autant se faire par téléphone, en personne ou même en rencontre virtuelle selon ce que la personne préfère et où elle se situe « , précise-t-elle..

L’objectif du couple est de faciliter l’accès à des services en santé mentale rapidement.  » On veut diminuer les délais que l’on peut observer au public ou sur les listes d’attente au privé « , détaille Marc-André. 

 » Parfois, des personnes peuvent attendre plusieurs semaines, voire des mois sur des listes d’attente parce que leur cas n’est pas jugé comme étant urgent. Notre service peut venir pallier la situation « , poursuit-il. De plus, le service s’adresse aussi aux petites et moyennes entreprises en tant que programme d’aide aux employés. 

Précisons qu’Alexandra et Marc-André sont conscients des actes réservés aux différents ordres professionnels.  » Au niveau déontologique, chaque intervenant connaît les limites de ce qui appartient à l’ordre professionnel. Toutefois, un intervenant peut tout de même discuter avec la personne, analyser la situation, faire un plan d’intervention et travailler sur les enjeux. Tous les intervenants qui se trouveront sur le site auront une formation « , conclut Alexandra.