Un premier Noël en Beauce pour la famille Zainchkovska

NOËL. Arrivée au Québec depuis moins de six mois, Ohla Zainchkovska et son fils Denys célébreront leur premier Noël en Beauce cette année. S’il est pour eux difficiles de comparer les festivités d’ici avec celles de leur pays pour le moment, les deux Ukrainiens y voient déjà plusieurs différences dans les préparations.

En Ukraine, Noël est aussi une fête religieuse, où les rassemblements familiaux sont nombreux. Toutefois, les festivités ne sont pas au même moment comme l’explique Olga Ulanova, accompagnatrice de nombreux Ukrainiens en Beauce. « Je dirais qu’en Ukraine, la veille de Noël est le 6 janvier et on célèbre aussi en famille aussi le lendemain. Nous, ce que l’on fête le plus, c’est le jour de l’an, car ça arrive avant. Les enfants ouvrent les cadeaux habituellement le 31 décembre. »

Les préparations du temps des fêtes sont beaucoup moins importantes en Ukraine, un élément qui a énormément surpris Mme Zainchkovska. « On voit les décorations apparaître dans les rues et les magasins dès le 1er novembre au Québec. Dans notre pays, on n’achète le sapin pas avant le 20 décembre. On ne s’attendait pas à ça lorsque l’on est arrivée. » 

Cette année, la famille Zainchkovska compte célébrer Noël avec des amis. Elle n’a aucune parenté au Québec, un élément qu’elle trouve particulièrement difficile à l’arrivée de Noël, en rappelant qu’en Ukraine c’est une fête très familiale. « Pour moi, je vois Noël comme le jour de l’An dans mon pays. Ce sera un moment de célébration et une occasion d’ouvrir des cadeaux. On a hâte », d’ajouter le jeune garçon de 12 ans.

Les premiers pas au Québec

Ohla et Denys Zainchkovska sont installés en Beauce depuis juillet dernier. Ils ont quitté leur pays en raison de la guerre et du climat tendu dans le secteur, une source d’inquiétude importante pour la mère de famille. L’Ukrainienne était à la recherche d’un endroit plus sécuritaire pour vivre avec son fils. L’adaptation se déroule bien jusqu’à présent. Mme Zainchkovska suit des cours de francisation et elle est pâtissière au IGA de la famille Groleau dans le secteur Est de Saint-Georges. Son garçon va à l’école des Deux Rives à Saint-Georges.