Autoroute 73 : ne brûlons pas les étapes

Résident(e)s de Saint-Georges, accueillons enfin avec satisfaction l’ouverture complète de l’autoroute 73 !

Celle-ci est présentement reliée à deux sorties pour Saint-Georges, soit la 74e rue et la 127e rue qui elle-même donne accès à la 107e rue et 120e rue. Le coté Est de notre ville (les 2/3 de la population totale) a maintenant deux accès à cette autoroute.

Cependant, tout n’est pas terminé, et il reste encore des choses à faire. A-t-on oublié une communauté de plus de 10 000 personnes (1/3 de la population) qui n’a aucun accès direct ? Il serait tout à fait normal qu’un pont soit érigé face à la sortie de la 74e rue pour rejoindre la 6ième avenue Nord pour relier ainsi le secteur Ouest. Pris séparément, cette communauté serait la troisième en importance au Sud des ponts de Québec.

Nul besoin de démarches et de dépenses coûteuses en acquisitions ou expropriations, seulement deux bandes de terrain seraient touchées et de plus, à cet endroit, il y a une île au milieu de la rivière, endroit idéal pour asseoir un quai central. Nul besoin, non plus, d’infrastructures extravagantes, une voie d’évitement de chaque côté de la 6e avenue Nord pour faciliter les virages et un feu de circulation suffiront. Nous ne croyons pas non plus que ce pont a vraiment besoin de quatre voies, un bon pont durable bâti sur des poutres de métal comme le pont David Roy sera un bon investissement.

En 1970, le Ministère des Transports, influencé, a fait une erreur en érigeant un pont penché devant une pente trop abrupte (qui donne sur la 2ième avenue) forçant ainsi tous les poids-lourds, se dirigeant vers le Nord ou vers la route 204 Est, à tourner sur la première avenue. Cette erreur doit être corrigée.

Certaines personnes influentes, visant des intérêts qui s’expliquent mal, font circuler des rumeurs dans la ville, on dit : «on ne verra pas ça avant 30 ou 40 ans» ou encore : «ce pont va exiger la construction d’une 16ième avenue dans l’Ouest», sous-entendant des dépenses majeures, la traversée de plusieurs secteurs résidentiels et de l’aval du Parc des Sept Chutes. Complètement ridicule ! Quand, par des craintes souvent injustifiables, on ne veut pas de quelque-chose, on le fait paraître inaccessible pour que les intéressés y renoncent.

Gens du secteur Ouest, de St-Jean-de-la Lande, de St-Benoit et tous ceux qui gravitent par la route 271, prochaine étape, demandons un accès direct à l’autoroute 73.

Cette demande ne veut pas entrer en conflit avec l’aménagement d’une voie d’accès pour le secteur Sud-est de la ville, mais souhaitons qu’aucune étape ne soit sacrifiée. À suivre…

Martin Doyon, Saint-Georges