Impasse et incompréhension dans le dossier

Cette lettre se veut explicative de ma vision comme citoyen consommateur dans ce litigieux dossier, suite aux commentaires des élus de la Ville de Saint-Georges que voici.

1) Cela n’a pas de bon sens d’utiliser les taxes des citoyens du centre-ville pour votre prolongement de services.

2) Les promoteurs paient pour leurs services, payez vos factures!    
L’utilisation de (centre-ville) dans cette lettre est utilisée dans le sens de ville avant fusion.

Comme ce n’est pas la première fois que l’on nous compare à un promoteur concernant la réalisation de notre projet de services d’eau et égout et l’aide financière que nous réclamons, voici mon point de vue sur cette comparaison qui revient sans cesse de la part de nos élus.

Nous ne sommes pas des promoteurs et nous ne voulons pas l’être non plus, ici je n’ai rien contre les promoteurs.

1) Comment peut-on nous comparer à un promoteur qui fait en général du développement pour des nouveaux arrivants alors que nous vivons dans un quartier qui existe depuis 50 ans.

2) Comment peut-on nous comparer à ces nouveaux développements (nouveaux arrivants qui paient soi-disant pour leurs prolongements) alors que nous sommes des consommateurs depuis 50 ans et ce sont des millions de dollars que nous avons injectés dans l’économie et le faisons encore aujourd’hui dans tous les commerces, du barbier aux avocats, sommes-nous des nouveaux arrivants? 

3) Je rappelle ici aux élus que notre quartier avant les fusions faisait partie de (la municipalité ou Paroisse de Saint-Georges-Est) avec un maire et des conseillers et qu’elle comptait 4000 habitants selon Statistique Canada. C’était le cinquième du centre-ville de l’époque et nous consommions ou, au centre-ville bien entendu, demandez aux commerçants, eux savent l’importance d’un consommateur.

Comment les élus peuvent-ils trouver que cela n’a bon sens ou gênant d’utiliser les taxes des citoyens du centre-ville pour nous apporter l’aide financière que nous réclamons depuis deux ans, c’est-à-dire la moitié de la facture. Cela devrait faire dix ans que ces services auraient dû commencés.

Nous répétons depuis deux ans que nous sommes des citoyens à part entière et fusionnés depuis bientôt quinze ans et cette lettre est pour l’expliquer davantage. On devrait nous considérer comme des partenaires économiques au lieu de nous dire que nous sommes des promoteurs et de payer nos factures. Nous ne sommes pas des quêteux ni des quémandeurs. Cette aide financière est tout à fait justifiée.

Acceptez mes salutations,

Gaston Paquet