Laissons-les jouer!

La semaine dernière, nous avons été surpris de vous voir réagir autant sur notre page Facebook. Rassurez-vous, nous sommes heureux de discuter avec vous et espérons que vous continuerez de le faire.

Le texte de Frédéric Desjardins au sujet des dessins d’enfants qui s’étalaient sur une centaine de mètres sur la 82e Rue à Saint-Georges a soulevé les passions. Un questionnement de notre journaliste et la réponse de la Ville, qui a été publié dans un petit quart de la page 13 de l’édition de la semaine dernière, est devenu une bombe sur le Web.

D’un premier abord, ma réaction a été la même que celle de la plupart des lecteurs : ce sont des enfants, laissons-les jouer! Je me suis aussi dit qu’il était mieux de les voir dessiner à la craie dans la rue que de les voir rivés devant la télévision, complètement abrutis par les jeux vidéo.

Si les jeux de marelle et les dessins sur le bord des rues, de surcroît sur une portion d’asphalte neuve (ça dessine mieux!), sont à mon avis tout à fait sains et inoffensifs, une de nos lectrices a amené un point important. Pour des enfants qui se concentrent à dessiner en plein centre de la rue, même s’il s’agit d’un quartier résidentiel, ça peut être dangereux. Ils ne seront pas nécessairement attentifs aux véhicules. Si en plus, le conducteur est fatigué, inattentif ou pire, qu’il a de l’alcool dans le sang, le potentiel d’accident grave est bien présent.

Pour tous les autres qui ont critiqué le choix de la nouvelle, je dois vous avouer qu’au départ, j’étais d’accord avec vous et que j’ai hésité avant de la mettre dans le journal papier. Finalement, après réflexion, je suis contente de l’avoir fait. Sans le savoir, chers lecteurs, grâce à vos commentaires, plus de personnes lisent maintenant l’Éclaireur-Progrès. Cela a permis de faire découvrir à bon nombre de Beaucerons que nous sommes sur le Web et que nous avons bien amorcé ce virage Internet bien présent dans le monde de la presse écrite.

Sachez que nous serons toujours là pour vous chers lecteurs et que peu importe quelle est la nouvelle et où qu’elle soit sur notre territoire, nos journalistes sont là pour la dénicher et la raconter. Même si pour certains, elle n’est pas pertinente, elle peut l’être pour d’autres.

Faisons un parallèle avec la campagne électorale et la publicité radio de Maxime Bernier qui a animé les tribunes toute la semaine dernière: parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en!