Prolongement de l’Autoroute de la Beauce au-delà du carrefour giratoire

Aux citoyens et citoyennes de Saint-Georges et de Beauce et aux autres intéressés objectifs

Dans le seul but de supporter vos échanges et discussions avec les détenteurs actuels de «l’autorité en place», nous accédons à la demande de plusieurs qui nous prient de faire connaître nos opinions sur ce qu’il convient de faire (construire) afin de poursuivre le PROJET HISTORIQUE qu’est la construction de l’Autoroute de la Beauce dans l’axe Québec-Boston et aussi sur la méthodologie du choix de l’option (du projet) à promouvoir et à négocier.

I – Des rappels historiques majeurs à connaître (pour s’en instruire et juger)

  1. Cinq études majeures sur le sujet ont été menées depuis 1960. Tous les rapports sont archivés à l’hôtel de ville et à la MRC. Tous les citoyens ont droit à la consultation; allez-y.
  2. Tous les développements réalisés au-delà de Scott (1973-2016) ont été obtenus par étapes.
  3. À mi-chemin de la décennie précédente, nous avons obtenu du Gouvernement fédéral en collaboration avec le gouvernement du Québec, les reconnaissances de l’ensemble routier 71/173 aux titres de «Route d’intérêt national» et de «Route transfrontalière»… statuts qui perdurent; cela nous rendait et nous rend encore admissibles à certains grands programmes d’infrastructures, croyons-nous.

Ces reconnaissances ont porté les investissements pour l’autoroute aux niveaux suivants:

  • 408 000 000 $ tronçon de St-Joseph à la 127e Rue
  • 150 000 000 $ doublement de la travée Ste-Marie/Beauceville (50 – 50)
  • 23 000 000 $ sécurisation de la 173e de St-Georges aux frontières (50 – 50)

En ajout aux ± 30 000 000 $ pour la section Ste-Marie/St-Joseph en préalable (1990-1992).

  • Au total, plus de 600 000 000 $ sans coûts aux contribuables beaucerons.
  1. le dernier décret gouvernemental du Québec établissant des projets et des budgets de prolongement face de juin 2008 (décret 444-2008). Depuis : rien, pendant 10 ans
  2. Après le décret 444-2008, des autorités du Ministère des Transports du Québec nous ont recommandé de demander à notre MRC d’établir des corridors réservés pour le prolongement (carrefour/207e rue : ± 7 km) et pour le deuxième pont sur la Chaudière dans l’axe de la 74e rue. Ce fut demandé et obtenu de la MRC en seulement quelques semaines; ensuite rien ne fut fait nous semble-t-il.
  3. Des programmes à frais partagés fédéraux-provinciaux en Développement d’infrastructures sont en vigueur; il faut les connaître et s’y inscrire.

II – Des critères pour choisir l’option

Avant de choisir l’option (le projet) à prôner et à négocier, établissons nos critères de choix et pondérons-les.

  1. L’option proposée doit s’Inscrire harmonieusement dans le grand projet Lien autoroutier Québec-Boston (i. e. ne pas bloquer l’avenir mais l’ouvrir).
  2. L’option proposée doit répondre aux impératifs urgents de fluidité et de sécurité de notre communauté.
  3. L’option proposée doit limiter (i. e. exclure) les impacts fiscaux pour les contribuables du territoire (comme ce fut le cas à Ste-Marie, St-Joseph, Beauceville, etc.). Question d’équité.
  4. L’option proposée doit favoriser l’emploi régional.
  5. L’option (le projet) proposée doit être recevable par le MTQ et le gouvernement du Québec (estimé de faisabilité physique et financière).
  6. L’option proposée (le projet) doit être réalisable à très court terme pour éliminer les dangers quotidiens de la situation actuelle.

Nous avons coté les options possibles en fonction des critères établis puis, nous avons choisi l’option à promouvoir et à négocier après avoir entendu les contribuables.

III – Les options à étudier

Il faut les étudier toutes pour appuyer les négociations à venir, justifier notre choix et rejeter les autres. 1. Une avenue ordinaire

Du carrefour giratoire (127e rue à la 207e rue); accès latéraux par intersections avec ou sans feux de circulation (en nombre limité); en une, deux ou trois étapes (127-150; 150-175; 175-207); à charges financières des contribuables municipaux (taxes); peut-être possibilité d’obtenir de l’aide financière des gouvernements.

  1. Un boulevard urbain

Du carrefour giratoire à la 207e rue; deux travées quatre voies séparées par des «blocs jersey» (voir boulevard Henri IV à Québec); accès latéraux limités avec intersections, feux ou bretelles et sans doute un pont d’étagement à la 175e rue; en une, deux ou trois étapes; financement par les contribuables municipaux; peut-être possibilité d’obtenir de l’aide financière des gouvernements.

  1. Une voie rapide

Du carrefour giratoire à la 207e rue; une travée deux voies; accès latéraux en nombre limité (sans doute, par intersection avec feux de circulation à la 150e et par un pont d’étagement à la 175e; financé par le ou les gouvernements supérieurs).

  1. Une section d’autoroute

Du carrefour giratoire à la 207e rue; deux travées quatre voies; quatre vois séparées par un terre-plein, accès directs inexistants mais sans doute par bretelle à la 150e et un pont d’étagement à la 175e; en une, deux ou trois étapes; financement par les gouvernements supérieurs.

  1. Notre préférence

La voie rapide est réaliste, réalisable; cette option répond le plus et le mieux aux critères retenus… et aussi au gros bon sens, nous semble-t-il.

IV – Agir maintenant

Quel qu’il soit, le projet qui sera choisi démocratiquement, il s’agira de le justifier par des démonstrations rigoureuses.

Que nos meilleurs diplomates négocient ce projet dans une stratégie bien assise sur l’expérience, la réputation établie en administration publique et sur la crédibilité fondée sur des réalisations créatives d’avenir.

Que l’on commence par cette voie rapide… dans quelques années, une autre étape pourra être franchie.

Gens d’ici, soyez nombreux à faire connaître votre opinion, vos motifs et votre désir de réalisation urgente; faites-les connaître à celles et ceux que l’on emploie et paie pour servir à titre d’élus(es).

Nous devions rendre public ce document à la mi-janvier; par sympathie sincère et par respect pour nos concitoyens(es) victimes des événements tragiques du 16 janvier, nous avons retardé cette publication.

Quelle que soit l’option choisie par les autorités en place, nous devons tous la supporter au nom de celles et ceux qui viennent après nous.

Nous soumettons le présent document à votre considération après avoir consulté de nombreuses personnes qui ont bâti ou créé des choses durables dans notre ville.

Salutations et espoir d’être lus et compris avec autant de bonne volonté que nous avons mise à répondre à vos invitations à nous prononcer… À vous d’étudier, de parler et d’agir !

Roger Carette