Propos injustifiés contre les chasseurs

Je ne vais pas à la chasse. Cependant, je connais des personnes pratiquant cette activité, dont mon beau-père qui nous permet de déguster une délicieuse viande d’orignal chaque année.

Quand nous publions un texte touchant la chasse sur Facebook, on retrouve souvent un débat entre les personnes aimant ce sport et les anti-chasseurs voyant cela comme de la cruauté animale. Sans hésitation, mon vote va aux amateurs de chasse.

À la base, la chasse existe depuis la préhistoire, excepté que la massue a été remplacée par le fusil, l’arc et l’arbalète.

Si vous êtes un carnivore, même en excluant la viande de bois, la chair que vous ingérez a été tuée et transformée par quelqu’un. Souvent, on ne sait même pas d’où ça vient. Au moins, l’orignal de mon beau-père, je sais dans quelle forêt on l’a abattu et comment il a été découpé.

Des Beaucerons comme Mathieu Pouliot et François Ratté, de Chassomaniak, ou Véronique Lévesque, de Buck Hunter, font également rayonner la chasse sous un autre angle afin de démystifier les préjugés. La chasse fait d’ailleurs rouler l’économie de plusieurs régions québécoises, y compris Chaudière-Appalaches.

Vous êtes choqués par les photos des chasseurs avec leurs «trophées» sur Facebook ? Ce n’est pas pire que les narcissiques se posant dans un miroir pour montrer leurs muscles sculptés, ou les photos de ce que vous mangez comme souper ce soir.

Je suis persuadé que certains anti-chasseurs représentent les mêmes personnes s’opposant aux rodéos et aux poules en cage. Ils préfèrent l’élimination de la culture animale au profit des légumes biologiques et graines de tournesol.

SVP, ne n’invitez jamais chez vous. Je préfère manger un bon burger de chevreuil, mais pour amenuiser votre peine, je l’accompagnerai d’une salade avec tomates et concombres… et du bacon !