Budget provincial: le gouvernement tient ses promesses estime Claude Morin
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, se dit satisfait du budget du gouvernement provincial, qu’il qualifie de budget de rattrapage.
«Il y a eu tellement de coupures dans les précédents gouvernements. Maintenant, [la Coalition Avenir Québec] avait la marge de manœuvre pour réinvestir dans les services, surtout en santé et en éducation. Il faut s’occuper des citoyens», explique-t-il.
«Le gouvernement a fait un effort remarquable au niveau des services publics. Il fallait le faire et il a aussi tenu ses promesses», poursuit-il.
Celui-ci est d’ailleurs «très optimiste» quant à la réalisation des deux projets prioritaires de la ville, soit la construction d’une caserne incendie et du complexe sportif aquatique, réalisé en collaboration avec la Commission scolaire Beauce-Etchemin.
Comme plusieurs municipalités au Québec, la ville demande qu’un point de la TVQ soit transmis aux municipalités. «Avec les 15 G$ supplémentaires mis dans les infrastructures, je pense qu’ils ont la marge de manœuvre pour donner un point de la TVQ aux municipalités», indique-t-il.
Cette somme porte ainsi l’enveloppe du Plan québécois des infrastructures 2019-2029 à 115,4 G$. «Ça fait des années que nous disons que les municipalités ont besoin “d’air pur” pour améliorer nos infrastructures, les remettre à neuf, alors bravo au gouvernement. Ils ont écouté, ils ont compris et ils l’ont fait», mentionne M. Morin, en espérant que les régions reçoivent leur juste part.
De plus, ce dernier voit d’un bon œil l’investissement de 75 M$ sur cinq ans qui sera fait pour limiter la hausse des coûts de services de la Sûreté du Québec. «Cela nous rassure. Nous ne pourrons pas aller plus haut que 50 %», dit-il.
Le maire de Saint-Georges souhaite également le retour du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU). Ce dernier n’a pas été annoncé lors de la présentation du budget. «Nous espérons qu’il fasse partie de l’entente bilatérale intégrée, mais nous n’avons pas de signaux comme quoi le fonds sera renouvelé. Il y a beaucoup de projets que nous aimerions réaliser pour nos citoyens dans le cadre du FEPTEU», ajoute M. Morin.
En ce qui concerne l’aide financière pour pallier la pénurie de main-d’œuvre, il ne croit pas que cela changera drastiquement la situation dans la région. «Cela va aider dans certains cas, mais nos usines vont directement chercher des travailleurs étrangers qui sont déjà formés. Ce n’étaient pas nous qui étions principalement visés sur ce point, mais c’est sûr que nous allons en profiter comme tout le monde», soutient-il., rappelant que les nouveaux arrivants ont un emploi assuré et qu’ils sont formés sur place.
Ce dernier tient également à rappeler que le programme RénoVert se terminera le 31 mars et qu’il ne sera pas reconduit. «C’est donc l’occasion de se rendre à l’Expo Habitat et de commander avec le 31 mars pour en profiter une dernière fois avant qu’il se termine», lance-t-il en riant.