Contrer la rareté de main-d’œuvre : une priorité pour Samuel Poulin et la CAQ

ÉLECTION. Le député sortant et candidat caquiste Samuel Poulin a rencontré les médias le 13 septembre afin de faire le point sur ses engagements à saveur économique pour la circonscription de Beauce-Sud. Il était accompagné de la présidente du Conseil du trésor Sonia LeBel.

S’il est réélu, M. Poulin compte de nouveau être présent pour les entreprises d’ici grâce au rôle d’Investissement Québec et à la création d’Accès Entreprises au Québec, des services nouvellement offerts au Conseil Économique de Beauce. 

« L’automatisation et la robotisation des entreprises, c’est très important. On l’a vu ce matin [lors de la visite de l’entreprise Boccam]. Ça permet d’accepter de nouveaux contrats, d’augmenter la productibilité d’une entreprise et d’augmenter la qualité des emplois en Beauce », indique le candidat caquiste.

« Il est essentiel de continuer d’avoir un député qui croit à l’aide aux entreprises, à la robotisation, à l’automatisation et à la capacité d’augmenter les salaires dans la région. Et moi, j’y crois », ajoute-t-il.

M. Poulin et Mme LeBel ont aussi confirmé qu’un prochain gouvernement de la CAQ rendra optionnelle la cotisation au Régime des rentes du Québec pour les travailleurs âgés de 65 ans et plus. Cette mesure s’ajoute aux différentes promesses électorales du gouvernement Legault afin de contrer la rareté de main-d’œuvre au Québec.

« Ça représente environ une économie de 3 000 $ par année […]. Pour les gens qui souhaitent revenir sur le marché du travail ou qui veulent rester actifs, je pense que c’est un bel incitatif pour eux », mentionne la candidate dans la circonscription de Champlain.

Autres engagements

Au cours des derniers jours, Samuel Poulin a annoncé d’autres engagements électoraux qu’il espère pouvoir réaliser d’ici 2026. Celui-ci souhaite offrir un réseau cellulaire pour tout le territoire de Beauce-Sud. Il s’engage également à protéger la gestion de l’offre et à investir pour les producteurs agricoles locaux. 

« Les agriculteurs sont le garde-manger du Québec. La gestion de l’offre est essentielle pour offrir des produits d’ici aux Québécois. Il faut continuer de supporter l’industrie et du même coup d’encourager une relève agricole qui est locale », souligne-t-il. 

Il veut aussi continuer d’appuyer le modèle des écoles de village en réalisant des investissements massifs. Il compte bien poursuivre l’annonce de projets comme ceux confirmés à La Guadeloupe et à Saint-Benjamin.

Bilan de mi-campagne

Questionné en fin de conférence de presse sur le déroulement de sa campagne, Samuel Poulin a précisé que pour lui, tout était sous contrôle. Il se désole toutefois de voir que certains de ses confrères ont reçu des gestes ou propos répréhensibles. 

« L’accueil est excellent partout où je passe. Je déplore toutefois les gestes subis par nos collègues partout au Québec. Malheureusement, ce sont des choses que l’on ne voyait pas il y a quatre ans et ça me fâche », conclut M. Poulin.