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Francis Benincà : Courber le vent sous ses serres

Ce texte a été écrit en partenariat avec L'Éclaireur Progrès

Ce texte a été écrit en partenariat avec L'Éclaireur Progrès

Le sculpteur français, Francis Benincà, créera une œuvre parmi les plus imposantes de cette neuvième édition du Symposium international de la sculpture.

Celle-ci sera faite d’acier inoxydable. Elle représentera un vortex d’environ quatre mètres de haut qui sera couronné d’un oiseau, ajoutant un autre mètre de hauteur. Ces deux éléments s’inscrivent parfaitement avec le thème de cette année : « Sculptez le vent : statures et figures ». « Les oiseaux ont cette capacité à habiter le vent et à le sculpter », a lancé l’artiste qui a développé une passion pour ces animaux.

M. Benincà a puisé l’inspiration d’un spectacle qu’il a vu il y a de cela quelques années. « Il y avait créé une sorte de vortex de fumée et il arrivait à le moduler et le faire tournoyer, a-t-il décrit. C’est souvent de cette façon que les artistes se nourrissent. Ils s’inspirent de qui les a touchés. »

Pour concrétiser sa vision, le sculpteur de 49 ans se servira du principe de la double courbure. Cela lui permettra de créer une œuvre solide tout en minimisant la quantité de matériel utilisé. « Le meilleur exemple est l’œuf. Sa forme lui permet de décupler sa résistance avec une même quantité de matière », a-t-il illustré.

Le Français de 49 ans a entendu parler de l’événement par le biais d’une amie. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas participé à un projet du genre. « C’est bien tombé. J’ai senti que les conditions d’accueil et que j’avais mes chances d’être choisi. Le thème m’a aussi beaucoup interpelé, ce qui m’a motivé », a conclu M. Benincà, qui se dit ravi de venir découvrir le Québec.

Le Symposium se déroulera du 21 mai au 11 juin en face du centre sportif Lacroix-Dutil à Saint-Georges. Une fois terminées, les œuvres seront installées le long du mur de soutènement.

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