Vous vivez un problème de santé mentale ? L’A-DROIT défend vos droits !
Ce texte a été écrit en partenariat avec
Les personnes avec un problème de santé mentale ont bien sûr les mêmes droits que les autres. Mais quand vient le temps de les faire respecter, cela peut leur apparaître comme une montagne infranchissable. Les gens de L’A-DROIT sont là pour les aider à gravir cette montagne.
C’est ce que nous ont expliqué le directeur général de L’A-DROIT de Chaudière-Appalaches, M. François Winter, ainsi que Mme Carole Louvezy, conseillère en défense des droits.
L’organisme s’adresse à toute personne qui vit un problème de santé mentale et qui se sent démunie face à une situation où elle doit faire respecter ses droits. « Nous ne demandons pas aux gens de nous apporter des preuves de leur condition. Nous les croyons sur parole », précise M. Winter.
Un accompagnement gratuit
L’organisme offre des services d’accompagnement. « Nous ne sommes pas des conseillers juridiques et nous ne prenons pas position dans les litiges. Nous guidons simplement les gens vers les ressources qui peuvent les aider et nous les accompagnons dans leurs démarches », affirme M. Winter, qui précise que ces services sont gratuits.
Mme Louvezy explique qu’en plus d’informer les gens, on peut les aider à rédiger des lettres ou à remplir des formulaires et même les accompagner physiquement lors de rendez-vous. Il n’est cependant pas question de tout faire pour eux. « Dans la mesure du possible, on veut qu’ils fassent eux-mêmes leurs démarches. C’est une façon de se réapproprier du pouvoir sur leur vie ».
L’A-DROIT peut bien sûr aider les personnes pour des litiges comme l’hospitalisation imposée, la maltraitance ou la discrimination. Mais on peut aussi aider les personnes pour des questions qui n’ont pas de lien direct avec leur problématique de santé mentale, comme le logement, l’aide sociale, les droits liés au travail, etc.
L’organisme voit aussi à la défense des droits collectifs de sa clientèle. C’est ainsi qu’au cours des dernières années, on l’a vu prendre position dans des dossiers comme la fermeture d’un département de psychiatrie, la discrimination dans l’embauche, etc.
Selon M. Winter, le rôle de L’A-DROIT est primordial. « Les personnes avec un problème de santé mentale sont en situation de vulnérabilité et sont souvent dépourvues quand vient le temps de faire respecter leurs droits », dit-il.
Fracture numérique
Cela est particulièrement vrai dans une situation de pandémie, qui en plus de faire monter l’anxiété d’un cran, met en évidence ce que M. Winter appelle « La fracture numérique », soit le fossé qui se creuse entre les personnes ayant accès et qui sont habiles avec les nouvelles technologies et les autres.
L’A-DROIT a bien sûr adapté ses pratiques à la pandémie, en favorisant entre autres les rencontres par téléphone ou par visioconférence. Au besoin, on continue cependant de rencontrer les gens, que ce soit aux bureaux de Lévis et de Saint-Georges, ou encore en allant à leur rencontre.
Le bureau de Saint-Georges est situé au 12 425 de la 1re Avenue. En temps normal (hors pandémie), il est ouvert les jeudis, de 9 h 30 à 16 h 30. On peut contacter L’A-DROIT de Chaudière-Appalaches au 1-866-837-1113.
Signalons enfin que la Semaine de la santé mentale, qui se déroulera du 3 au 9 mai 2021, sous le thème « #ParlerPourVrai de ce que l’on ressent », sera une occasion pour le grand public de se sensibiliser aux enjeux vécus par les clients de l’A-DROIT.
418 837‑1113
Sans frais :
1 866 837‑1113
www.ladroit.org