Annie-Pier Lessard excelle au tennis et dans ses études de médecine

Étudiante de quatrième année en médecine, Annie-Pier Lessard de Saint-Georges a brillé cette saison sur les courts de tennis dans son rôle de capitaine et de joueuse numéro 1 au sein du club de l’Université Laval.

Sacrée joueuse du mois de mars de la ligue universitaire québécoise, Annie-Pier a aidé sa formation à terminer troisième aux championnats provinciaux disputés à l’Université McGill au début avril. Bien que son club ait raté de peu sa qualification pour les championnats nationaux, la progression d’un rang sur l’échiquier provincial est encourageante. «Le pointage s’est soldé au terme de 6-1 pour McGill, mais plusieurs matches étaient serrés. Nous étions très près de la qualification aux nationaux. Dans les prochaines années, ça va être possible surtout en s’améliorant toujours», partage l’athlète beauceronne.

Face à Teresa Susan de McGill, Annie-Pier a été fidèle à ses habitudes faisant courir son adversaire sans jamais lâcher. Elle a fait preuve de caractère comblant un déficit de 5-2 en première manche pour finalement baisser pavillon au compte de 7-6 et de 6-3. «Cela a été une longue bataille de 2h30», avoue l’athlète de 22 ans qui adore retourner toutes les balles.

Malgré cette défaite aux provinciaux, Jacques Bordeleau, l’un de ses entraîneurs, est fière de sa formation et de sa capitaine. «Annie-Pier est notre pilier, elle a été notre joueuse numéro 1 pendant une bonne partie de la saison. Elle est vraiment constante. On sait toujours à quoi s’attendre d’elle sur le terrain», commente M. Bordeleau du club Avantage. Il compte aussi de l’appui de Jack Hérisset et de Christian Gingras comme entraîneurs du club universitaire de Laval tant féminin que masculin. Fait à noter, que M. Bordeleau a entraîné Richard Dulac de Tennis Beauce qui a été le premier entraîneur d’Annie-Pier dès l’âge de 7 ans.

Un complément à ses études

Annie-Pier a été attirée par la médecine depuis un stage au Colorado réalisé auprès d’un orthopédiste. «Faire de la médecine et aider les gens, c’est que je voulais faire. La relation avec les patients, je trouve que c’est le plus important», partage l’étudiante de quatrième année.

Présentement en externat, plusieurs disciplines l’intéressent soit la médecine familiale, la médecine interne ou encore la neurologie. Dès l’an prochain, si elle opte pour la première option, il lui restera trois années de formation avant de devenir médecin. Or, si elle choisit la seconde ou la troisième discipline, elle terminera ses études dans cinq ans.

Peu importe son choix, elle ne fera pas une croix sur le tennis pour autant, et ce, même si elle traîne une blessure à l’épaule. Elle compte évoluer une dernière saison l’an prochain au sein du Club de tennis de l’Université Laval.

«J’aimerais continuer, nous avons une superbe équipe. De plus, le tennis fait partie de ma vie et me permet de m’organiser et de me changer les idées des études. Cela me fait le plus grand bien. L’année prochaine sera donc ma dernière grosse saison de tennis», conclut Annie-Pier qui souhaite continuer à jouer au tennis en raison de côté compétitif.