David Veilleux parle de sa recette du succès aux étudiants
Les élèves du programme d’éducation internationale de la polyvalente Saint-François (PSF) de Beauceville ont assisté à une conférence avec le cycliste David Veilleux, le premier Québécois à avoir complété le Tour de France, le 6 avril dernier.
L’athlète originaire de la région de Québec avait beaucoup à dire aux jeunes étudiants assis devant lui. L’auditorium de la PSF était bondé pour entendre le récit de sa carrière de cycliste sur route. David Veilleux est l’invité spécial du Défi PSF qui aura lieu le 14 mai prochain.
Sa conférence se voulait être une façon de parler de la persévérance et des défis qu’apportent la vie, aux jeunes du secondaire. Une conférence d’un peu plus d’une heure où David Veilleux a su capter l’attention des élèves. «Je veux vous donner de l’espoir et vous amener des trucs qui pourront vous aider dans votre cheminement», a-t-il souligné en début de conférence.
Pour l’athlète de 28 ans à la retraite, lors de sa dernière année chez les professionnels en 2013, il a roulé 25 000 km à l’entraînement. «J’ai persévéré, mais j’ai aussi souffert sur mon vélo», indique-t-il. Après avoir expliqué le sport et ses stratégies, M. Veilleux a fait un récapitulatif de sa carrière, de sa première course en 1999 à son parcours au secondaire en sport-études où il est passé du vélo de montagne au vélo de route et de son passage au niveau professionnel en 2007, alors âgé de 19 ans. Pendant trois ans, il a été membre de l’équipe américaine Kelly Benefit Strategies avant de se joindre à l’équipe Europcar en Europe.
Dix ans d’efforts
Après s’être préparé pendant toute la saison en 2012, David Veilleux a expliqué avoir eu une très grosse déception lorsqu’il n’a pas été sélectionné par l’équipe parmi les 9 cyclistes sur 25 pour prendre part au départ du Tour de France.
En 2013, l’athlète a dû faire de nombreux sacrifices afin de poursuivre son rêve. Il s’est servi de toute son expérience et de ses deux dernières courses pour illustrer sa recette du succès. Celle-ci se résume en trois points : qui ne risque rien n’a rien, séquencer ses objectifs, et rien n’est impossible.
Lors du critérium du Dauphiné, il s’est dit en milieu de course : qui ne risque rien n’a rien. «J’ai utilisé ma chance et je suis parti seul en avant», mentionne-t-il à son auditoire. Il s’est ensuite donné des objectifs précis et atteignables pour finir la course en beauté. C’est grâce à cette importante victoire qu’il a décroché son laissez-passer pour le Tour de France, son rêve ultime.