Des motoneigistes très nombreux sur nos sentiers cet hiver

La dernière saison de motoneige aura été excellente en achalandage sur les sentiers traversant la Beauce et les Etchemins, même si le record attendu n’a pas été atteint.

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En raison d’un hiver hâtif, la saison avait été devancée de deux à trois semaines selon les secteurs. Les motoneigistes ont pris d’assaut les sentiers enneigés dès la mi-décembre alors que le tout se produit normalement en janvier.

Les importantes averses de neige reçues dans les semaines suivantes ont accentué la qualité des sentiers surfacés régulièrement.

En étant un point d’intersection des sentiers provinciaux 55 et 75 menant vers les États-Unis et d’autres régions du Québec, le Club de motoneige de Beauceville a accueilli beaucoup de gens à son chalet.

«On a vu une hausse importante de motoneigistes américains en raison du taux de change. Si ça n’avait pas été du redoux à la fin février, on aurait eu une saison exceptionnelle», croit Stéphane Daigle, président du club.

Pluie et chaleur

Survenu du 23 au 25 février, ce redoux comportait beaucoup de pluie et des mercures ayant grimpé jusqu’à 16 degrés. Le pont Raymond-Rodrigue, sur le sentier 55, avait été emporté par la crue des eaux ce même week-end.

«Pendant trois jours, on a été obligé de dévier la circulation sur un sentier local passant par Saint-Odilon pour ceux qui se rendaient vers Lac-Etchemin. On a reconstruit le pont rapidement», confirme M. Daigle.

La manche du Circuit TSR (25 février) a accueilli moins de participants en raison du redoux. «Mais nos courses d’accélération amicales les jeudis ont eu beaucoup de succès», dit Stéphane Daigle.

La tempête du 15 mars a aussi donné un second souffle à la saison. «Ça a surtout été bon pour refaire le sentier 75 vers Saint-Georges qui s’était beaucoup détérioré», ajoute-t-il.

Meilleur vers l’est ?

Les responsables du Club de motoneige Beauce-Sud ont constaté une augmentation en circulation sur les 200 kilomètres de sentiers sous leur responsabilité. Ceux-ci vont de Saint-Benoît à Saint-Cyprien d’est en ouest et de Notre-Dame-des-Pins à Saint-Côme du nord au sud.

«La qualité des sentiers est souvent meilleure vers les Etchemins que dans la vallée de Saint-Georges parce qu’on y retrouve toujours plus de neige. Par contre, ça circulait bien partout cette année», admet Ghislain Bolduc, président du club.

Le redoux de février a causé une fermeture partielle du sentier 535 allant de Saint-Georges à Saint-Benoît. C’est à cet endroit que se situe le pont de glace du barrage Sartigan. Il s’est brisé après le dégel précipité de la rivière Chaudière.

«Des motoneigistes passaient sur le barrage Sartigan et roulaient sur l’asphalte pour atteindre les sentiers près de la route 204. Plusieurs personnes ont choisi de faire un détour par Saint-Martin ou par le pont couvert de Notre-Dame-des-Pins», mentionne M. Bolduc.

Pas de prolongation

Tous les sentiers de la région étaient encore ouverts au moment d’écrire ces lignes, mais il n’est pas question d’étirer la saison inutilement.

«Les 1er et 2 avril devrait être le dernier week-end de grande circulation, à moins que survienne une bonne bordée de neige», pense Stéphane Daigle.

«Dans les Etchemins, ça pourrait aller jusqu’au 10 avril, mais c’est pratiquement fini en Beauce», dit Ghislain Bolduc.