Éric Bertrand retourne jouer au hockey… à Thetford !

Les partisans du Cool FM de Saint-Georges ont eu droit à toute une surprise le samedi 28 décembre, au centre sportif Lacroix-Dutil.

Lors de ce match contre l’Assurancia, Éric Bertrand portait l’uniforme de Thetford. Évoluant à l’aile gauche, Bertrand a joué sept saisons au sein du Cool FM, avant de devenir l’entraîneur-chef en 2018. Il avait été congédié de ce poste le 21 novembre dernier.

«Je ne voulais pas finir ma carrière de hockey sur un congédiement. J’ai accepté de jouer au moins les cinq matchs nécessaires pour avoir le droit de participer aux séries. C’est seulement pour un an. Je ne serai pas présent à la prochaine saison», mentionne Éric Bertrand.

Après la saison 2017-2018, Bertrand avait pris sa retraite de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH). Alors âgé de 42 ans, celui-ci affirmait qu’il était trop difficile pour lui de garder le rythme, face à la rapidité du jeu de cette ligue.

«J’ai aussi été approché par Saguenay (Marquis) et Rivière-du-Loup (3L). Bobby Baril (entraîneur-chef de l’Assurancia) est un bon ami à moi. J’ai accepté de relever ce défi personnel avec lui», indique Éric Bertrand.

Hué en Beauce

Les premiers matchs d’Éric Bertrand avec l’Assurancia ont eu lieu contre le Cool FM. Le 27 décembre à Thetford, Bertrand a inscrit le filet gagnant pour l’Assurancia en fusillade, dans un gain de 3-2. Le 28 décembre à Saint-Georges, il a marqué le seul but de Thetford dans un revers de 5-1.

Durant la partie au centre sportif Lacroix-Dutil, des partisans du Cool FM ont hué Éric Bertrand lors de ses présences sur la glace.

«Ça m’a fait mal. Ce n’est pas moi qui ai décidé de partir (comme entraîneur-chef). Je suis un gars de la Beauce et j’ai joué sept saisons à Saint-Georges. J’avais même approché le club pour jouer avec eux le reste de la saison», précise Éric Bertrand.

Voulant faire fi des guerres de clochers, il entend donner son maximum lors des parties où l’Assurancia l’inclura dans l’alignement. «C’est une belle gang et aussi une belle opportunité professionnelle», conclut Bertrand.