Florence et Élyse apportent une touche beauceronne au Vert et Or

Florence Duval et Élyse Turcotte ont en commun l’amour du soccer et des origines beauceronnes. Elles sont aussi reliées à l’équipe féminine du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke, mais dans des rôles différents.

Rêvant autrefois de jouer en Europe ou d’aller aux Jeux olympiques, Florence Duval a plutôt choisi de poursuivre des études en administration.

Elle a pris cette décision après avoir subi des blessures au genou gauche en 2014 et 2015 avec les Élans du Cégep Garneau.

«La réadaptation a été longue et j’ai manqué les championnats canadiens deux fois à cause de ça. J’aimais tellement le soccer et ça a été dur de ne pas jouer», avoue l’athlète de Beauceville.

Florence Duval a disputé neuf matchs extérieurs avec le Vert et Or à sa première saison automnale. Elle entend évoluer avec l’équipe de soccer intérieur dont la prochaine campagne débutera à la mi-janvier.

«Le calibre est élevé avec du jeu physique et intense. Je dois jouer avec une attelle, mais je n’ai pas peur de me blesser à nouveau. Je veux même essayer de jouer l’été prochain avec le Mistral de Sherbrooke AAA», confirme-t-elle.

Pendant son adolescence, Florence Duval a d’ailleurs joué au niveau AAA avec les Rapides de Chaudière-Ouest dans la Ligue de soccer élite du Québec (LSEQ).

Participant aux championnats canadiens U15 et U16 avec Équipe Québec, elle a vécu en pension trois ans pour s’entraîner au Centre national de haute performance à Laval, en espérant un jour vivre de son sport.

«Maintenant, j’ai d’autres objectifs dans la vie, dont celui de devenir comptable, mais je ne me voyais pas arrêter totalement de jouer au soccer», dit-elle.

Apprendre à diriger

Née à Saint-Georges, Élyse Turcotte a évolué cinq saisons avec le Vert et Or. À sa dernière campagne, elle était présente au championnat interuniversitaire canadien, une première pour le Vert et Or en 25 ans.

Après l’obtention de sa maîtrise en physiothérapie en 2014, cette dernière a été nommée entraîneuse adjointe du Vert et Or, poste qu’elle occupe toujours à la fois pour l’équipe extérieure et intérieure.

«C’est intéressant de faire les liens entre les joueuses et l’entraîneur-chef et de nuancer certaines décisions. Les filles me respectent dans mon rôle même si j’ai joué avec plusieurs d’entre elles», affirme-t-elle.

En effet, Élyse Turcotte évoluait depuis 2008 avec les Verts de Sherbrooke (aujourd’hui le Mistral). À 28 ans, elle ne sait pas si ses souliers de soccer resteront dans la garde-robe dès l’été prochain.

«Je suis moins motivée. Les saisons estivales et automnales se chevauchent rapidement et ça prend beaucoup de mon temps. J’ai aussi d’autres projets professionnels sur lesquels je travaille», précise-t-elle.