Guillaume Davidson fait le plein d’expérience à son premier Tour de Beauce
Le cycliste de 18 ans, Guillaume Davidson, profite de son premier Tour de Beauce en carrière pour acquérir le plus d’expérience possible.
La compétition est une lourde commande, avoue le jeune homme de Saint-Georges. «C’est sûr que c’est dur, mais c’est normal. C’est mon premier Tour de Beauce. Je sais que je n’ai pas la force des meilleurs, mais je prends de l’expérience. Je vais essayer de passer au travers, mais je ne sais pas jusqu’où je vais me rendre», déclare-t-il.
L’aspect local que représente le Tour de Beauce lui permet toutefois de s’accrocher malgré la difficulté. «Quand je suis sur le bord de lâcher, je me dis que si je ne finis pas l’étape dans les délais, je ne pourrai pas repartir le lendemain. Ça me donne de l’énergie pour en donner un peu plus pour atteindre l’arrivée», ajoute-t-il.
Le Georgien peut également compter sur le support du vétéran Bruno Langlois, qui en est à sa 20e participation au Tour de Beauce. «Bruno connaît tous les parcours. Il sait comment ça se passe en course. Il nous aide à nous positionner dans le peloton pour ne pas gaspiller trop d’énergie. Ça nous donne un bon coup de main», explique-t-il.
De manière générale, Guillaume estime que sa force se situe au niveau des échappées. Cependant, le niveau relevé de la compétition ne lui permet pas de le démontrer jusqu’à présent. «Les gars sont trop forts pour dire que j’ai une force par rapport aux autres», avoue Guillaume qui a une préférence pour les circuits vallonnés.
Après deux étapes, le Georgien se situe au 101e rang au classement général. Lors de la première journée, il a été victime d’une crevaison. «Ça m’a pris beaucoup d’énergie pour revenir. J’ai tout fait pour survivre», avait-il commenté au terme de la première épreuve.
La deuxième étape, l’ascension du mont Mégantic, n’était pas de tout repos non plus. «On dit: “On monte le mont Mégantic, ça va être dur”. Mais en fait, tout le parcours avant est difficile. Nous avons monté deux fois le mont Morne, ça rentre dans les jambes», décrit le jeune homme.
Celui-ci a été largué un peu avant d’arriver à Lac-Mégantic. Guillaume devait également composer avec la pluie au cours de l’étape. «La pluie ne m’a pas vraiment nuit, mais quand il pleut, tu penses moins à boire et à manger, car tu es plus concentré à rester sur ton vélo pour ne pas tomber», conclut-il.
La 33e édition du Tour de Beauce se poursuit jusqu’à dimanche. Après un contre la montre dans les rues de Saint-Prosper, les cyclistes compléteront leur journée par un parcours de 78 km entre Saint-Georges et Notre-Dame aujourd’hui.
Ils se rendront ensuite à Québec pour le critérium autour de la colline parlementaire. Finalement, ils reviendront à Saint-Georges pour la dernière étape qui consiste en un circuit urbain de 10,2 km qu’ils compléteront à 12 reprises.