Hubert Morin contraint à prendre sa retraite du hockey professionnel

En raison de douleurs aux hanches, le gardien Hubert Morin accroche ses jambières après trois saisons avec le Cool FM.

Le cerbère originaire de Saint-Georges aura disputé 62 rencontres avec la formation beauceronne. Sa meilleure saison aura été en 2013-2014 où il a conservé une moyenne de buts alloués de 3.11 et un pourcentage d’efficacité de .913 en 20 rencontres en saison régulière.

«J’ai joué en douleur toute la dernière saison. Je m’entrainais fort, mais je souffrais quand j’arrivais aux matchs. J’ai rencontré des spécialistes pour une éventuelle opération. Je croyais fermement que ma porte de sortie pouvait être la même chirurgie que Pier-Olivier (Pelletier) a déjà eue dans le passé», explique Hubert Morin.

Après différents examens médicaux, le cerbère de 28 ans a obtenu la confirmation que ses hanches ne pouvaient plus suivre le rythme comme autrefois.

«C’est certain que j’aurais souhaité m’entrainer et revenir jouer. Je me fiais à l’opération pour revenir à neuf et recommencer à performer», dit-il.

Hubert Morin souhaite quand même tester ses hanches cet été au cas où il pourrait retourner sur la glace dans un calibre compétitif  plus faible que celui de la LNAH.

«Je ne suis plus en mesure de porter les jambières plus de deux fois par semaine, sinon la douleur reviendra. D’habitude, je dois être sur la glace cinq à six fois par semaine pour bien performer. C’est très difficile de me dire que je ne jouerai plus avec le Cool FM. Je ne le réalise pas vraiment encore», précise celui-ci.

Lourde perte

Pour Dean Lygitsakos, la perte d’Hubert Moirn laissera un vide immense au sein de l’organisation.

«Le Cool FM perd un pilier et un monument en Hubert Morin. C’est un Beauceron qui a fièrement porté les couleurs de l’équipe. Je l’ai vu souffrir pour tout mettre en œuvre afin de nous offrir des performances à la hauteur de ses propres attentes», mentionne l’entraîneur-chef et directeur général du Cool FM.

«Il était évident que sa douleur surpassait sa capacité à la surmonter. Lorsqu’il m’a annoncé le diagnostic, nous étions confrontés à une situation incontournable. Je ne peux que mettre en évidence comment ce fut un plaisir et un honneur de le diriger», ajoute Dean Lygitsakos.