Jonathan Quirion a parcouru les routes avec son skateboard
Le skateboard a toujours eu une grande importance dans la vie de Stéphane Quirion. À 31 ans, il a effectué plusieurs tournées de démonstration et transmet son savoir auprès d’une relève qui ne demande qu’à apprendre un maximum de tours.
Stéphane Quirion a découvert l’univers du skateboard à 15 ans. Auparavant, on le voyait souvent au skateparc de Saint-Georges avec ses patins à roues alignées avec lesquelles il s’amusait dans les modules.
«C’était à la mode quand j’allais à la polyvalente d’utiliser mes <I>rollers<I> là-dedans. Le skate avait l’air plus dur et je voulais l’essayer. J’ai évolué très vite là-dedans et je pouvais faire beaucoup plus de tours avec ça. Il y a un grand sentiment d’accomplissement quand on travaille pour réussir un tour», dit-il.
En 2004, il essaie le skateparc de l’entreprise Exoshop à Québec simplement pour le plaisir. Grâce à ses prouesses, il se fait alors embaucher pour participer aux tournées de démonstration de l’entreprise dans diverses régions au Québec et au Nouveau-Brunswick.
«On est allé jusqu’à Havre-Saint-Pierre, Val-d’Or et aussi Moncton. Souvent, on improvisait nos trajets. Des jeunes étaient impressionnés et certains nous demandaient des autographes. On se sentait un peu comme des vedettes», d’ajouter Jonathan Quirion.
Pendant un an, Jonathan a également procédé à des démonstrations pour la boutique DLX de Québec. On a aussi pu le voir en action dans des vidéos promotionnelles, ainsi que dans les magazines canadiens Exposé et Concrete Skateboarding.
École de skateboard
Depuis 2006, Jonathan codirige des cours et camps chez QC Skateboard Camp à Québec. L’entreprise a choisi la Beauce pour tenir son premier camp nomade du 11 au 15 juillet à Saint-Georges.
«Dans un camp, on apprend d’abord aux jeunes des techniques de base et comment trouver son équilibre. Les participants doivent porter un casque et se protéger les coudes et les genoux, car c’est sûr qu’ils vont tomber et il y a une façon de le faire pour ne pas se faire mal», précise celui-ci.
Si les préjugés associés au skateboard ont déjà été nombreux, Jonathan Quirion se réjouit que ce sport soit devenu plus familial et mise sur l’entraide entre les amateurs.
«Comme tous les sports, ça demande de la pratique si on veut aller loin. C’est très exigeant en cardio», explique Jonathan Quirion.
Ce dernier aime tellement le skateboard qu’il a construit son propre parc appelé G-Town à Saint-Benoît.
En plus, son premier enfant s’appelle Luan, en hommage au skateur professionnel brésilien Luan Oliveira. «Mon fils va commencer tôt à apprendre le skate. La maman a approuvé», dit-il avec le sourire.