La chasse à l’affut toujours aussi populaire

Il existe différentes méthodes pour chasser le gros gibier comme le chevreuil ou l’orignal. La plus populaire demeure toutefois la chasse à l’affût.

À lire également: Une bonne saison de chasse à prévoir sur la ZEC Jaro

Celle-ci consiste à installer une cache dans les arbres ou un abri au sol pour ne pas être détecté par l’animal tout en ayant une ligne de tir sur ce dernier. «On va alors attendre que le gibier arrive manger dans un tas de pommes, de carottes ou de maïs», mentionne le copropriétaire du Ranch du chasseur de Saint-Prosper, Jérôme Dancause.

Les chasseurs aménagent également des salines près de leur lieu de chasse pour habituer le gibier, que ce soit un chevreuil ou un orignal, à se rendre à cet endroit. «Les salines peuvent être efficaces à l’année. L’animal va aller chercher les minéraux dont il a besoin. S’il est habitué de s’y rendre, il va continuer de s’y rendre pendant la période de chasse», ajoute-t-il.

La chasse à l’affût permet à un plus grand nombre de chasseurs d’être au même endroit, puisqu’ils ne se déplacent pas sur le territoire, contrairement à la chasse fine, qui consiste à se déplacer lentement en forêt tout en décelant les signes indiquant la présence d’une bête.

«Pour la chasse fine au cerf de Virginie, le territoire n’est pas grand en termes de superficie pour le nombre de chasseurs. En utilisant cette méthode, on risque de pousser le gibier sur le terrain du voisin», explique-t-il.

La chasse à l’affût demeure très populaire pour la chasse à l’orignal. Cependant, il est aussi possible d’utiliser une autre méthode, soit la chasse à l’appel. «La chasse ouvre pendant la saison des amours. C’est donc important de savoir “caller”. On va essayer d’imiter soit une femelle en chaleur ou un mâle en rut pour l’attirer le plus possible, surtout pendant la chasse à l’arbalète», détaille M. Dancause.

La chasse fine peut aussi être pratiquée pour traquer l’orignal. Cependant, elle comporte le même problème que mentionné précédemment pour la chasse fine au chevreuil. «C’est ce qui fait que cette méthode est moins utilisée que dans le temps de nos grands-parents», estime-t-il. «Leurs territoires de chasse étaient plus grands et ce n’est pas tout le monde qui chassait», conclut Jérôme Dancause.

Rappelons que la chasse au chevreuil à l’arc ou l’arbalète est ouverte depuis le 29 septembre dans les zones 3 et 7 et depuis le 22 septembre dans la zone 4. Celle à l’orignal s’est amorcée le 29 septembre dans les trois zones de la région.