La communauté d’affaires a pédalé fort au Défi Groupe Canam

Le 12 juin dernier, 68 cyclistes provenant du milieu d’affaires beaucerons ont relevé avec brio le Défi Groupe Canam. La sixième édition de cet événement avait pour but de soutenir le Tour de Beauce qui en est à sa 30e année d’existence.

L’objectif de 75 cyclistes a été presque atteint, cela permettra selon Francis Rancourt directeur général de la Corporation du grand prix cycliste de Beauce d’amasser près de 15 000 $.

Deux parcours étaient offerts aux cyclistes amateurs. La première surnommée « La sportive » portait bien son nom. Les cyclistes plus aguerris ont effectué un parcours de 90 kilomètres qui donnait de Lac-Mégantic à Saint-Georges. Quant à « La Randonnée », elle était d’une distance de 40 km soit de Saint-Gédéon à Saint-Georges. Tous les deux groupes ont dû emprunter un détour à Saint-Jean-de-la-Lande compliquant la vie de certains.

« Le défi était plus important que les années antérieures. Cela les a mis dans une certaine zone d’inconfort. C’était le fun », commente Francis Rancourt.

L’entrepreneur en construction, Olivier Paris, en était à une troisième participation au Défi. Comme la plupart, il a adoré bien qu’il n’enfourche le vélo qu’une fois par année. « On devait rouler à 26 ou à 27 kilomètres par heure, mais on roulait à 30 km par heure. C’était vite, même un peu trop vite pour moi », dit-il.

Une pause profitable

Les deux groupes étaient réunis lors d’une escale chez Canam à Saint-Gédéon. La plupart des participants mentionnaient qu’il s’agissait d’un bel événement de réseautage. « C’est vraiment intéressant de rouler dans ce contexte, nous rencontrons du nouveau monde… Nous avons été bien accueillis à l’usine du Groupe Canam », dit Catherine Leblanc, avocate chez Bernier Beaudry.

À leur retour à Saint-Georges, les cyclistes ont bénéficié d’un ravitaillement au Centre sportif Lacroix-Dutil. Puis, un cocktail dînatoire couronnait la soirée au Rock Café où ils pouvaient voir à l’œuvre le critérium.

L’événement sera de retour l’an prochain avec quelques améliorations selon M. Rancourt.