La famille et la communauté beauceronne est avec Antony Auclair

Après avoir fait écarquiller les yeux des recruteurs de la NFL, le footballeur Antony Auclair a eu droit un bain de foule énergisant le 18 mars dernier à l’occasion d’un souper-bénéfice à son endroit à La Cage – Brasserie sportive de Saint-Georges.

Près de 300 personnes s’étaient rassemblées pour lui rendre hommage, mais aussi pour l’aider financièrement à poursuivre sa préparation vers les rangs professionnels. «C’est très touchant d’avoir un tel soutien de la famille, de la communauté beauceronne ainsi que des gens spécialement descendus de Québec et de Montréal pour moi», partage l’athlète natif de Notre-Dame-des-Pins.

«Rendu à cette étape-ci de ma carrière, je n’ai plus le temps de travailler. J’ai beaucoup voyagé dernièrement au Tennessee et j’ai dû payer mon entraîneur. C’est pourquoi ce soir, le support de tous est si touchant», ajoute l’ailier rapproché du Rouge et Or.

Un rêve éveillé

Le principal intéressé se dit maintenant plus relaxe quelques jours après son éreintant <I>Pro Day<I> où les recruteurs de 17 formations de la NFL l’ont scruté à la loupe. «La pression est redescendue. Le pire est fait. Il me reste à faire mes visites d’équipes et de me relaxer. Le repêchage arrive rapidement, je suis concentré à guérir ma blessure (à l’ischio jambier)», poursuit-il.

Selon plusieurs observateurs, Antony a de fortes chances de signer un contrat comme agent libre ou d’être sélectionné lors de l’encan amateur de la NFL à la fin avril. Avant le repêchage, Auclair doit visiter neuf formations du circuit Goodell intéressées à ses services.

Quant à ses parents, Marie-Andrée Quirion et Julien Auclair, ils se pincent de temps à autres pour savoir s’il ne s’agit pas d’un rêve. «C’est surréaliste. Nous sommes comme dans un film. Là-dedans, nous essayons de l’appuyer du mieux possible», confiait sa mère.

«C’est spécial. Nous sommes rendus près du but ultime. Nous sommes très fiers de lui», ajoute son père.

Il a travaillé fort pour s’y rendre

Pendant le souper-bénéfice, plusieurs, dont son agent Sasha Ghavami, et l’un de ses entraîneurs au Rouge et Or, Mathieu Bertrand, lui ont rendu hommage. Tour à tour, ils ont souligné qu’Antony a fait des sacrifices et a travaillé fort pour se rendre à ce niveau.

«La porte s’ouvre, mais pas pour tout le monde. J’ai la chance d’être avec Laurent Duvernay-Tardif (des Chiefs de Kansas City) et Antony est dans la même lignée. Nous ne savons pas ce qui arrivera au repêchage, mais il a un beau chemin qui l’attend. Je suis extrêmement fier de lui avec tout ce qui se passe présentement», a allégué Ghavami.

Avec près de 300 invités, des dons du Tournoi Comrie et de Desjardins, l’activité a rapporté un peu plus de 6000 $ à l’athlète. Un ballon autographié par Antony s’est vendu à l’encan pour une somme de 1000 $ au cours de cette soirée.

«Nous voulions l’aider à se rendre à son but et la communauté a participé à fond. Le téléphone n’a pas arrêté de sonner pour lui. C’est parfait ainsi», commente Noël Gilbert, copropriétaire de la Cage- Brasserie sportive qui organisait l’événement.