La fin des combats sur glace pour Vincent Grondin

Ancien porte-couleurs du Cool FM, Vincent Grondin a choisi d’accrocher ses patins pour de bon. L’attaquant de Tring-Jonction était surtout reconnu pour son rôle de bagarreur.

Au sein de la LNAH, Grondin a cumulé 491 minutes de pénalités en 108 rencontres. Presque toute sa carrière s’est déroulée à Saint-Georges. Il fait d’ailleurs partie de l’alignement ayant mis la main sur la Coupe Futura en 2010.

Échangé aux Éperviers de Sorel-Tracy en 2013, il n’a toutefois disputé que deux rencontres avec la formation avant de se déchirer un biceps lors d’un combat de boxe amateur à Tring-Jonction.

«Ça avait mis fin à ma saison. L’année suivante, on m’avait échangé à Saint-Georges. Le camp d’entraînement se déroulait bien, mais j’ai subi une déchirure du ligament croisé antérieur au genou gauche après mon premier combat de la saison», se rappelle Vincent Grondin.

Une opération à ce même genou l’a mis hors service pour la campagne 2014-2015. Plutôt que de retourner sur la glace après avoir disputé seulement trois parties en deux saisons, Grondin a pris une année sabbatique afin de réfléchir à son avenir en hockey.

«Rendu à 34 ans, j’ai choisi de privilégier ma santé. Je suis aussi très occupé avec mon entreprise. En plus, ma fille grandit et elle n’aimait pas trop ça que son papa se batte sur la glace», avoue-t-il.

Outre la conquête de la Coupe Futura, Vincent Grondin garde d’excellents souvenirs de son passage dans la LNAH après avoir côtoyé des joueurs comme Jesse Bélanger et Éric Bertrand.

Il croit que les bagarres ont toujours leur place au hockey et que les pugilistes sont plus polyvalents aujourd’hui.

«Des gars comme Hubert Poulin et Maxime Vachon sont des bagarreurs qui peuvent aussi jouer au hockey et non pas seulement se battre. Les batailles font partie du spectacle qu’est le hockey. Par contre, il ne faut pas donner des coups de salaud à des joueurs qui ne sont pas là pour se battre», pense Vincent Grondin.