La Zec Jaro veut développer son territoire pour les villégiateurs
La Zec Jaro à Saint-Théophile est reconnu comme un lieu de prédilection pour la chasse et la pêche. Les villégiateurs sont aussi nombreux à visiter ce territoire et l’organisme veut en attirer davantage.
8Sur les 36 625 personnes ayant visité la Zec Jaro en 2013, près des trois quarts (72 %) étaient présents dans un cadre de villégiature. Cette tendance n’a cessé de s’accroître depuis une quinzaine d’années.
«La zec doit devenir un attrait touristique majeur. Pour ça, on doit travailler à améliorer nos installations entre autres pour la randonnée pédestre, le vélo et même l’ornithologie. Nous avons des idées en tête, mais on aura besoin de partenaires», explique Gaston Létourneau, maire de Saint-Théophile et membre du conseil d’administration de la Zec Jaro.
Dans cette optique, l’organisme déménagera la tourelle d’observation, présentement près du poste d’accueil, sur la montagne à feu. Des panneaux thématiques seront installés autour de cette dernière. Les travaux devraient être finalisés en août.
«Ce sera l’emplacement idéal à cause de la proximité avec le lac des Cygnes. Les gens auront une excellente vue sur les terres du Maine ou encore les monts Mégantic et Adstock», confirme Gilles Paquet, directeur général de la Zec Jaro.
Ce projet nécessitera un investissement de 40 000 $. Les trois quarts du montant seront payés grâce à une entente du Pacte rural. Les municipalités de Saint-Georges, Saint-Côme, Saint-Théophile et Saint-Martin ont contribué pour une somme totale de 2000 $. La Zec Jaro dépensera 8000 $.
Attraits actuels et transport
Un sentier de 3,5 kilomètres a été aménagé autour du lac des Cygnes. Les visiteurs peuvent suivre un parcours vers les doubles chutes de la rivière Portage ou la montagne à feu, celle-ci étant accessible par un escalier. Les villégiateurs ont aussi le droit de louer une chaloupe pour la journée.
En hébergement, la Zec Jaro possède plus de 250 sites de camping. Trois autres bâtiments sont en location avec des services comme l’eau chaude et l’électricité. Ces édifices ont une capacité maximale conjointe de 48 personnes.
«On avait déjà investi 400 000 $ pour remettre à neuf les installations septiques du camping en 2013. Le programme Jeunesse Nature nous fait aussi une belle publicité», estime Gilles Paquet.
Le financement régulier de l’entretien des routes reste un problème à régler. Un comité avec un mandat exclusif en ce sens avait été formé en 2015, mais les partenaires impliqués n’ont pas encore accepté de payer un montant obligatoire chaque année.
«On travaille à régler ce dossier. Afin d’amener les visiteurs à la zec, on regarde également à faire du transport par hélicoptère jusqu’à la montagne à feu», mentionne Gilles Paquet.