L’Ascalon AAA tire des leçons de sa première saison
Même sans aucune victoire, l’Ascalon senior féminin AAA a beaucoup appris à sa première saison dans la Ligue de Soccer Élite du Québec (LSEQ).
Évoluant dans la seconde division, les filles ont enregistré une fiche de 15 revers en autant de matchs. Durant cette même période, l’Ascalon a inscrit sept filets et accordé 101 buts pour un différentiel de -94.
Cette situation aurait pu facilement décourager les membres de la formation ainsi que les entraîneurs Che Balmer et Luca Lo Celso. Ce n’est toutefois pas le cas selon Balmer.
«Connaissant le calibre, je n’ai jamais pensé qu’on était capable de gagner un match à notre première saison. Nous avons réussi quand même à garder des parties serrées jusqu’aux dix ou quinze dernières minutes avant que l’autre équipe compte deux ou trois buts de suite», mentionne-t-il.
Ce dernier précise que de rassembler toutes les filles pour les entraînements et parties n’était pas toujours facile. L’Ascalon comptait 17 joueuses régulières et huit réservistes âgées de 18 à 39 ans.
«La préparation a commencé en février et les premiers matchs ont eu lieu en avril. Plusieurs filles étaient encore aux études à l’extérieur et d’autres avaient des emplois prenants. Il y a aussi les distances assez longues pour aller disputer des matchs», de dire Che Balmer.
Même si elles n’ont jamais baissé les bras, les filles avaient certaines difficultés à comprendre le jeu. «Elles manquaient d’expérience et de connaissance des jeux plus spécifiques», soutient Balmer.
De retour ?
En 2016, la LSEQ éliminera les deux divisions seniors féminines pour créer une seule catégorie AAA de niveau U21. Seulement les athlètes de 21 ans et moins seront donc admises. Cela met-il en péril la survie de l’Ascalon ?
«Si on veut former une équipe, nous n’aurons pas le choix d’aller chercher des joueuses de l’extérieur de la région avec plus d’expérience. Cette année, on a appris plein de choses et nous espérons pouvoir organiser les choses différemment», stipule Luca Lo Celso.
Évoluant à la défense, Marianne Dallaire a constaté rapidement la différence de calibre avec le senior AA, catégorie où elle évoluait en 2014 avec l’Ascalon. Malgré les défaites, elle a adoré son expérience autant sur le terrain que dans les pratiques.
«On avait une équipe tellement jeune et on s’attendait à un résultat comme ça. Avec trois pratiques par semaine plus les matchs, j’ai trouvé ça très demandant. Par contre, l’esprit d’équipe était tellement là qu’on était capable de faire face au découragement», confirme Marianne.