Le Club de Judo de Saint-Georges reporte le début de sa saison
JUDO. Le 27 août, le Club de judo de Saint-Georges a annoncé sur sa page Facebook un report de son début de saison automnale. Ce report apporte son lot de conséquences, dont celui de la fermeture indéterminée de son dojo.
Cette fermeture est due à l’accès limité aux cours réguliers de judo permis par les mesures sanitaires de la Direction de la santé publique. Cette limitation entraîne également une baisse des inscriptions et place l’organisation sous le seuil de rentabilité en cas d’ouverture présentement.
« Le risque était trop grand et on ne voulait pas mettre le club dans un pétrin financier. Refermer et repayer nos membres comme l’an dernier n’était pas une option pour nous », admet Martin Beaulieu, directeur technique du club.
Il ajoute toutefois que l’organisation réévaluera la situation au fur et à mesure que la Santé publique assouplit les mesures sanitaires.
Garder espoir
Selon Martin Beaulieu, il est important de garder espoir pour la pratique du judo, malgré cette annonce. La demande était grandissante dans la région avant la pandémie, affirme le directeur technique.
Malgré la fermeture du dojo, certaines activités auront tout de même lieu. M. Beaulieu poursuit la formation des entraîneurs en vue d’une imminente ouverture. Le programme sport-études Judo de la Polyvalente de Saint-Georges ira s’entraîner dans les locaux, puisque les règles sanitaires sont allégées en milieu scolaire.
« Cette année, 12 athlètes travailleront fort pour nous tous, afin de garder la flamme vivante du judo en Beauce, jusqu’à un véritable retour pour tous sur les tatamis », est-il possible de lire dans la publication Facebook.
Une pratique paradoxale
Présentement, la pratique du judo est permise au Québec. Des championnats sont même à l’horaire provisoire de Judo Québec à partir du 10 novembre. « Les championnats à l’horaire n’auront pas d’impact sur notre ouverture, alors que parmi nos membres, 80 % le font pour le plaisir et 20 % le pratiquent au niveau compétitif », précise Martin Beaulieu.
Pour le directeur technique, la reprise des sports de contacts, comme le judo, est plutôt paradoxale comparativement à certaines contraintes qui réglementent énormément notre quotidien. « Les règles sanitaires permettent présentement le contact prolongé complet et sans le port du masque ou distanciation lors de la pratique du judo », explique-t-il.