Le nouvel aréna de Beauceville ne s’appellera pas Marie-Philip Poulin
Ce n’est pas qu’elle ne le mérite pas, au contraire, mentionne la conseillère Marie-Andrée Giroux. En effet, même si les élus et la population auraient aimé donner le nom de la célèbre hockeyeuse de Beauceville au nouvel aréna, c’est impossible.
Marie-Philip Poulin mérite amplement d’avoir un aréna à son nom dans sa municipalité d’origine. Cependant, la Commission de toponymie du Québec a des règles claires pour la nomination des lieux.
Depuis 2002, «un lieu ne doit pas se voir attribuer le nom d’une personne vivante ou décédée depuis moins d’un an», précise la Commission de toponymie dans ses normes générales pour la désignation d’un lieu.
«En fait, c’est que dans le passé, l’ancien maire Luc Provençal, dans le cadre d’une entrevue télévisée, avait dit qu’il pensait donner le nom de Marie-Philip à notre aréna actuel. Quelques semaines plus tard, la ville avait reçu une lettre de la Commission de toponymie pour nous mentionner que nous n’avions pas le droit», explique Marie-Andrée Giroux.
Puisque les élus reconnaissent qu’il serait justifié de donner le nom de la hockeyeuse à l’aréna, ils souhaitent toutefois lui dédier un lieu à l’intérieur, que ce soit une salle ou une vitrine en son honneur dans le futur bâtiment. Gageons qu’une plaque commémorative y trouvera fort probablement sa place dans les prochaines années.
Une taxe spéciale pour le projet multisport
Un avis de motion a été donné lors que conseil municipal du 3 décembre à l’effet que cette taxe sera adoptée lors de la prochaine séance, soit lors de la présentation du budget de la ville de Beauceville, le lundi 10 décembre prochain à 19h. «L’objectif est de financer d’avance d’un an le projet multisport», souligne la conseillère municipale, Marie-Andrée Giroux.
Toujours concernant ce projet, le règlement pour autoriser l’emprunt pour la construction de l’aréna d’un montant de 9 750 000 $ sera adopté dans une prochaine séance. «Le montant qui a été présenté lors de la séance d’informations, le 8 264 0000 $, c’est le montant qui sera demandé sur SEAO, le système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec, précise Mme Giroux. Cependant, le ministère des Affaires municipales et de l’organisation du territoire (MAMOT) oblige les municipalités à ajouter un montant équivalant à 12 % du projet pour les honoraires professionnels et les imprévus, d’où le 9,75 M$.»
De plus, la ville a fait une demande à la MRC Robert-Cliche d’approuver le projet d’aménagements et d’autoriser les travaux sur l’emprise ferroviaire abandonnée, dans le secteur de l’école Jésus-Marie, pour les aménagements entourant le nouvel aréna. Cette demande stipule que la ville s’engage à ne pas porter atteinte à la structure de la voie ferrée abandonnée, advenant un retour du train.