Le soccer mène Josée Bélanger de Coaticook à Rio

Membre de l’équipe de soccer canadienne ayant remporté le bronze aux Jeux olympiques de Rio, Josée Bélanger a traversé plusieurs étapes avant de devenir une joueuse respectée sur la scène internationale.

L’athlète estrienne a discuté de son parcours le 5 décembre à l’école des Deux-Rives lors d’une conférence pour les joueurs et personnes reliées aux équipes de l’Ascalon de Saint-Georges.

Originaire de Coaticook, Josée Bélanger s’est intéressée au soccer à cinq ans. C’est en 2001, à 15 ans, qu’elle joint l’équipe du Québec en vue des championnats canadiens.

«J’ai dû déménager pour suivre un programme sport-études. Des blessures m’ont empêché d’aller aussi loin que je voulais par la suite», admet-elle.

En 2004, Josée Bélanger s’est inscrite au Centre national de haute performance à Laval. Admise dans l’équipe canadienne des moins de 20 ans, elle a participé au championnat du monde U-20 en Thaïlande.

Le Canada a été éliminé en quart de finale, un revers qui a poussé Josée Bélanger à prendre une pause du soccer professionnel.

«J’ai choisi de poursuivre des études universitaires en kinésiologie à Sherbrooke où j’ai joué avec le Vert et Or (2006 à 2011). Pendant l’été, j’ai aussi joué semi-pro avec l’Amiral de Québec (2009-2012)», mentionne-t-elle.

Une autre chance

À la suite d’un camp d’entraînement en Floride, Josée Bélanger a joint l’équipe canadienne qui se préparait pour la Coupe du monde en 2011 et les Jeux olympiques de Londres l’année suivante.

«Je me suis blessée à la cheville dans un match amical en Chine, ce qui fait que je n’ai pu participer à ces deux compétitions. Ça m’a fait mal physiquement et mentalement», dit-elle.

Refusant d’abandonner, Josée Bélanger a participé à la Coupe du monde en 2015. La même année, cette dernière a signé un contrat en Suède avec le FC Rosengard avec qui elle a remporté le Sweden Damallsvenskan.

En 2016, Josée Bélanger revient en Amérique du Nord pour jouer avec le Pride d’Orlando, club de la Ligue nationale de soccer féminin (LNSF). Cette décision permettra à Josée Bélanger de mieux se préparer avec l’équipe canadienne et, ultimement, de remporter le bronze à Rio.

«De gagner contre le Brésil était particulier, car les partisans de l’équipe encourageaient toujours le Canada avant ce match. Lorsqu’on a marqué le premier but, c’était silencieux dans le stade», se rappelle-t-elle.

Présentement en réflexion sur son avenir en soccer professionnel, Josée Bélanger a donné des précieux conseils aux joueurs de l’Ascalon.

«On ne sait jamais qui nous regarde, d’où l’importance de donner son 100 %. Ne gardez pas les yeux seulement sur votre objectif final. Vous devez rester concentré sur chaque étape qui améliorera votre parcours au quotidien», conclut-elle.