Lisa-Marie reçoit le prix «Action humanitaire» de la LCHF

Lisa-Marie Breton-Lebreux a été honorée par la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) en recevant le trophée «Action humanitaire».

Entraîneuse adjointe avec les Canadiennes de Montréal, Lisa-Marie a été récompensée le 11 mars à Ottawa durant le gala annuel de la ligue. Il s’agissait d’une surprise totale pour la trentenaire de Saint-Zacharie.

«Je l’ai appris le soir même. Kelly Sudia (entraîneuse technique) a même réussi à faire venir mes parents et ma conjointe au gala. Ça m’a beaucoup touchée», avoue-t-elle.

Le prix «Action humanitaire» est remis à une personne ayant aidé à l’avancement du hockey féminin au Canada. Dans le cas de Lisa-Marie, la LCHF a reconnu notamment son rôle de cofondatrice de la ligue et du club des Stars (aujourd’hui les Canadiennes).

Capitaine de 2007 à 2015, Lisa-Marie a aussi occupé les rôles de représentante de l’Association des joueuses et membre du bureau de direction de la LCHF.

«Lisa-Marie a travaillé sans relâche pour aider au développement de la LCHF. Son énergie, son esprit compétitif et son habileté à inspirer une culture d’excellence ont aidé les Canadiennes à devenir l’une des meilleures franchises de la LCHF. C’est une pionnière et une vraie héroïne du hockey», de dire la LCHF dans son discours hommage.

Changer d’idée

Après avoir accroché ses patins en mars 2015, Lisa-Marie voulait concentrer ses énergies sur son emploi de préparatrice physique à l’Université Concordia et dans d’autres projets personnels. Il n’était alors pas question qu’elle se retrouve derrière le banc avec les Canadiennes.

«L’entraîneur-chef (Dany Brunet) et la directrice générale (Meg Hewings) m’ont convaincu de revenir. L’adaptation a été difficile parce que ça demande beaucoup de temps et on a des <I>feedbacks<I> d’un peu partout. Heureusement, on a connu une vraie saison de rêve», de dire Lisa-Marie.

Celle-ci est fière que le hockey féminin soit maintenant pris au sérieux et que les gens s’y intéressent au-delà des Jeux olympiques tous les quatre ans.

«Nous avons presque doublé nos foules à Montréal depuis la création de la ligue. La prochaine étape est de trouver suffisamment de commanditaires pour que les filles soient payées pour jouer», d’ajouter Lisa-Marie.